Le C.H.AR crééra l'événement à l'occasion de l'exposition artisanale de Pâques avec la sortie de sa toute dernière pépite : le livre témoignage de Charles Lagaronne : "Une famille de paysans béarnais à travers les siècles".

Retraité du ministère de l'Industrie où il exerçait les fonctions d'ingénieur général des instruments de mesure, Charles Lagaronne, 76 ans, vit à Paris et possède une résidence secondaire à Charre, village qui est le berceau de sa famille.

Très attaché à ses racines béarnaises de par son père,  et basques (souletines) de par sa mère, c'est un "Charnégou" qui a vécu le choc des cultures de ses parents. "Mon père se sentait profondément béarnais autant, si ce n'est plus, que ma mère se sentait profondément basquaise. Alors !..."  note-t-il dans son mot de présentation. 

Il a senti le besoin de se plonger dans son passé et s'est lancé dans l'écriture d'un livre témoignage. Il a puisé dans ses souvenirs, dans la mémoire collective, il a entrepris des recherches et  fouillé les archives, ce qui lui permis... de remonter jusqu'aux XVIIe et XVIe siècles, avec comme fil conducteur la famille Lagaronne !

Edité par le Cercle Historique de l'Arribère (C.H.AR) le livre, "Une famille de paysans béarnais à travers les siècles",  vient juste de sortir. Il sera présenté en grande première sur le stand du C.H.AR  qui exposera également sa riche collection de livres sur le patrimoine, la grande et petite histoire de ce joli coin de Béarn autour de Navarrenx.

Ce sera le petit "plus" culturel apporté à la grande manifestation forte d'une expérience de quatre décennies. Sous l'impulsion du Comité d'Animation de Navarrenx (C.A.N.)  le programme a habilement évolué autour de ce qui se fait de mieux dans l'artisanat, et autour de la gastronomie régionale qui n'a pas son pareil. En y ajoutant de judicieuses attractions festives  qui surprendront par leur originalité  et leur diversité.

Le grand week-end de Pâques (samedi, dimanche, lundi) nous irons tous à Navarrenx.

Jean Sarsiat

Lu dans le site web du C.H.AR :

Par chance, la lignée des ancêtres de Charles Lagaronne qui lui ont transmis le nom, viennent tous du Béarn des Gaves, depuis au moins la fin du XVIe siècle. Ils ont tous travaillé la terre. Aussi a-t-il entrepris de faire resurgir leur vie de paysans en utilisant le moindre indice à sa disposition. Peu de chose parfois… mais tout de même assez pour faire revivre un tant soit peu leur passé ?
Ils ont été à la tête d’un ostau sous l’Ancien Régime ; quelle relation avaient-ils avec le seigneur du lieu ? Ils ont attelé les bêtes au joug jusqu’au milieu du XXe siècle ; il relate le temps où l’on fanait encore avec la traction animale. Ils ont été métayers pendant un siècle et demi ; c’était quoi, au fait, le métayage ? Ils ont été Protestants avant de revenir au catholicisme ; que se passa-t-il pour eux à l’époque des troubles religieux ? Ils ont envoyé, eux aussi, des cadets aux armées du roi ; cadets qu’Alexandre Dumas n’a pas daigné évoquer… Et pourtant !
Enfin, il relate les conditions de vie du temps de la jeunesse paysanne de son père et de sa mère ainsi que leurs différences car sa mère était voisine de son père… mais Souletine. Jusque dans les années 1950, les différences étaient encore grandes entre Basques et Béarnais.
Beaucoup de familles béarnaises vont peut-être se reconnaître dans ce parcours familial…