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De gauche à droite, Didier Dominguez, invité d'honneur, Thierry de Carbonnières, parrain du salon, Nadine Barthe, maire de Navarrenx, Bruno Le Cun, premier prix des Remparts, Etienne H. Boyer et Gianmaco Toto, deuxièmes prix des Remparts
Bruno Le Cun, de Billère, premier prix des Remparts
Prévenu par Michel Puharré, premier adjoint au maire et trésorier du salon, que le jury lui avait attribué le Premier Prix, Bruno Le Cun n'a pu cacher sa surprise et son émotion !
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Le Souletin Etienne H. Boyer, deuxième prix des Remparts
Etienne H. Boyer (à droite) et Gianmarco Toto (à gauche), ont remporté le deuxième prix des Remparts
C'est le cinquième livre d'Etienne que nous avons connu correspondant de presse et animateur de radio. Du talent, de l'inspiration... et un sacré caractère pour ce natif de Cognac qui vit au Pays Basque (en Soule) depuis 25 ans ! Nous avions aimé son premier livre "Mauvais berger" (tranche de vie illustrée) écrit en 2008.
Il est venu au salon de Navarrenx en voisin et en ami. Nous n'avons même pas pu lui serrer la main. Nous sommes passés plusieurs fois devant son stand, il y avait toujours du monde.
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Gianmarco Toto, d'Espelette, également deuxième prix des remparts
C'est le premier roman de Gianmarco Toto, comédien, auteur de pièces de théâtre et enseignant en art dramatique
Lire également "les belles pages du salon du livre 2023":
Le salon du livre qui fête ses 20 ans est la valeur ajoutée de la grande foire agricole qui, elle, souffle ses 40 bougies
Un beau succès tout au long de ce week-end des 4 et 5 février 2023 !
Voici un arrêt sur images
Voir le palmarès (Prix des Remparts) : https://www.paysdesgaves.com/2023/02/navarrenx-0.html
Didier Dominguez, auteur jeunesse, est l'invité d'honneur du salon
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Thierry de Carbonnières, acteur, scénariste, romancier, est le parrain du salon. Il s'est plongé, avec un évident plaisir, dans l'ambiance de la foire et salon de Navarrenx dont il apprécie "l'identité et le caractère enracinés dans un terroir riche en traditions et en qualité de vie" Sur la photo ci-dessus nous le voyons, complice, avec Pierre Lecrique et avec la maire de Navarrenx Nadine Barthe.
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Etienne H.Boyer, après la trilogie 'L'infection" et "Mauvais berger", le souletin présente son cinquième ouvrage, "Les routes du crépuscule", qui est un roman d'amour et une fiction fantastique : Que feriez-vous si vous pouviez remonter le temps et tout recommencer ? Aux Editions Astobelarra-Le Grand Chardon.
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Philippe Augier de Lajallet fait la promotion de son livre, "Itinéraire de salariés tourmentés" dans lequel des employés de la sous-traitance dénoncent avec courage leurs conditions de travail et celles de leurs collègues. Un document dont la presse nationale s'en est fait l'écho.
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Dominique Aucher, Premier prix des Remparts en 2018, avec son livre "La légende de Pyrène", entre deux séances de dédicaces et de vente de ses livres, a promené sa camera, comme chaque année, pour offrir aux organisateurs du salon une très utile vidéo souvenir de la manifestation
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L'Oloronais Henri Combret, présente ses livres très documentés et plaisant à lire, traitant du patrimoine gastronomique du Sud-Ouest.
Dans son dernier ouvrage "Du Béarn à l'Algérie" (le récit d'une tranche de vie de 1944 à 1952), il a glissé quelques lignes sur le "centre d'apprentissage oublié, de Lucq-de-Béarn". Il vient d'y adjoindre un supplément de 4 pages après des découvertes récentes sur l'histoire de cet établissement qui, de 1944 à 1952, enseignait la forge, la tonnellerie, la menuiserie, et le métier de charron.
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Estelle Loiseau, écrivain, éditeur, biographe, consultante et intervenante en communication écrite et orale (www.estelleloiseau.fr).
Le salon du livre 2023, pour ses 20 ans, a eu le plaisir de retrouver Estelle et de découvrir ses dernières oeuvres ... et ses nombreux projets.
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Pierre Martin, "Pilou Béarn", très apprécié pour, notamment, sa "Chronique d'un village béarnais". A Navarrenx il est chez lui. Beaucoup de visiteurs lui ont rendu visite et se sont attardés à son stand.
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Mariette Lesieur, prix des Remparts 2018 (poésie), prépare un quatrième ouvrage poétique, elle en est à la moitié, et son premier roman également. Elle aime prendre son temps et ciseler à la perfection pour atteindre une belle qualité littéraire. Hippocrène a encore le temps de galoper un peu.
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Clara Chotil dont Pierre Lecrique (sur la photo) présente sa bande dessinée "Opéra Negra".
Clara, en résidence d'artiste l'été dernier à Navarrenx, "sur le chemin de Saint Jacques", sous le patronage du Conseil Départemental, avait croqué des instants de vie dans la cité des remparts et avait réalisé une exposition de ses croquis.
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André Arriau, la mémoire des vallées des gaves, est un fidèle du salon de Navarrenx avec l'association qu'il préside : Mémoire du Canton de Lagor et Vallées (MCLV) spécialisée dans l'histoire et la généalogie du territoire et qui édite de nombreux ouvrages
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Laurent Frontère, peintre, sculpteur, graveur, écrivain, est l'artiste le plus inspiré et le plus complet de la vallée des gaves. Son domaine de Montestrucq, perdu au milieu des bois, est pour lui une source d'inspiration intarissable.
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Un petit tour de salon
Magda Pascarel est une habituée du salon de Navarrenx. Avec Didier Dominguez elle était, cette année, l'invitée d'honneur
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Jérémy Lecrique, président de Terre de Livres, association organisatrice du salon
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Voir le palmarès (Prix des Remparts) : https://www.paysdesgaves.com/2023/02/navarrenx-0.html
La liste présentée par Pierre Bergès fait carton plein
Suite à la démission de tout le conseil d'administration en fin d'année 2022, l'AAPPMA du gave d'Oloron est retournée aux urnes, samedi matin, à Pau, dans les locaux de la fédération de pêche du 64.
François Chenel, président départemental, a dirigé le vote, avec autorité, dans le strict respect des statuts, en présence de représentants de la DDTM (Direction Départementale des territoires et de la mer). D'entrée il prévenu : "Il n'y aura pas d'autres élections avant la fin du mandat (1). Dans le cas d'une nouvelle démission collective du CA ce sera la dissolution de l'AAPPMA du gave d'Oloron !"
La liste complète (15 membres), présentée par Pierre Bergès, a été élue en entier. Elle avait été dévoilés, avec la profession de foi, quelques jours auparavant sur les pages facebook d'Alain Maury et de Xabi Edon. Les 15 candidats élus ont obtenu entre 51 et 55 voix sur 72 votants (145 inscrits titulaires du permis 2023).
7 candidatures individuelles, proches du collectif RD 936 (ancien groupe des "insatisfaits" qui s'est battu contre les zones no-kill) avaient été déposées au dernier moment, et ont obtenu entre 15 et 17 voix. Donc aucun élu.
"Un très gros travail, notamment dans le domaine administratif, nous attend pour remettre l'AAPPMA sur les rails" déclara Pierre Bergès dès que les résultats du scrutin furent proclamés. Conscient de la lourde tâche qui l'attend, il a confiance en l'équipe qui l'entoure et qui a été soigneusement constituée pour affronter, "avec les compétences nécessaires et une volonté indéfectible, les grands et divers défis". Il avait mis pour condition que les 15 de la liste soient tous élus ce qui a été le cas : "Si un seul avait été écarté on n'aurait pas pris l'AAPPMA !"
Accélération pour en finir avec les filets
Jacques Gjini qui s'était retiré après 23 années de présidence revient aux affaires au poste de trésorier. Son expérience sera utile. Rappelons qu'il avait passé le relais le 1e janvier 2022 à Patrick Laurent élu à la tête d'une liste d'union. Mais de fortes dissensions apparurent rapidement et la situation devint ingérable.
Dès que la nouvelle AAPPMA sera remise en ordre de marche, un dossier urgent, celui de l'arrêt de la pêche professionnelle aux filets, sera pris à bras le corps. Pierre Bergès et Jacques Gjini avaient été, on s'en souvient, les fers de lance d'un long combat qui avait abouti sur un accord d'indemnisation (toujours d'actualité) avec les pêcheurs de l'estuaires. Sollicitée, la Région Nouvelle-Aquitaine avait annoncé qu'elle acceptait de mettre la main à la poche à condition d'être suivie par le conseil départemental du 64. Mais le refus du président Lasserre a bloqué la situation... Il va falloir repartir à la charge ! On va en reparler très vite.
J.S.
(1) Les mandats des AAPPMA sont de 5 ans. Le précédent CA a démissionné au bout d'un an. Donc la prochaine élection statutaire aura lieu dans 4 ans.
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Le "quinze" du capitaine Bergès
Président : Pierre Bergès
Vices-présidents : Alain Maury et Xabi Edon
Secrétaire : Bernard Blancant
Secrétaire-adjoint : Jean-Patrick Lavie-Cambot
Trésorier : Jacques Gjini
Tésorier adjoint : Jérôme Dubusse
Membres : Jean-Bernard Barneix, Pierre Cassouret, Antoine Domenech, Valentin Guilhot, Gilles Larroque, Jacques Louvigné, Patrice Marimbordes, Phlippe Susbielles
Candidats non élus (proches du collectif D 936) : Stéphane Chanardie, Fabrice Derumaux, Georges Estanguet, Franck Larré, Georges Maisonnave, Jean Prat-Hauret, Michel Ribes.
En discussion avec le président de la Fédé 64, Fabrice DERUMEAUX, leader du collectif D936 accompagné de Georges Maisonnave et Jean Prat-Hauret
Parmi le votants.... une seule dame ! Nous la félicitons
André DARTAU, ancien président de la Fédération de pêche, et, au clavier, Jean-François REGNIER, vice-président (et ancien président) de la fédé
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Les engagements de l'AAPPMA
Journée Mondiale des Zones Humides
🌳 PARTICIPONS A LA RESTAURATION DES ZONES HUMIDES 🌳
🔍Le site de Peyrautucq au cœur de la forêt de Navarrenx présente un fort enjeu écologique.
C’est un site dont la gestion est assurée par le Conservatoire des Espaces Naturels (CEN) qui a réalisé un diagnostic écologique des zones humides en 2009 et des landes sèches en 2019. Il en ressort que la partie zone humide a tendance à se refermer et plusieurs espèces végétales à disparaitre (les Narthécie des marais notamment). Ces zones humides représentent un enjeu écologique important tant au titre de la biodiversité que dans la prévention des inondations.
C’est la raison pour laquelle une opération de protection est organisée le jeudi 2 février à partir de 9h30, à l'occasion de la Journée Mondiale des Zones Humides. Inscription préalable (1).
Accompagné d'un chargé de mission du Conservatoire des Espaces National, les volontaires travailleront à mettre à jour les graines en dormance dans le sol (étrépage) pour permettre la régénération spontanée des espèces végétales en régression sur le site. Suivant le nombre de participants, un débroussaillage des zones humides en voie de fermeture pourra être envisagé.
Date de l'opération : jeudi 2 février, à partir de 9h30.
Lieu : Rdv chemin du Brané, au niveau de la zone de dépose des coupes de bois: Depuis la départementale 111 prendre direction le moto cross. Prendre ensuite la première à droite au niveau de la maison du garde, c'est le chemin du Brané.
Conseil : Prévoir bottes, gants, couvre-chef, eau et pique-nique.
(1) Inscription préalable : téléphone 07 66 56 09 48 ( Vincent Jutel )
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Tous les ans, le premier vendredi du mois de février a lieu l'assemblée générale de LGV-Orthez-Oui. Un rendez-vous à date immuable avec, chaque fois, un temps fort qui créé l'évènement sur le bassin ferroviaire sud-aquitain et Bigorre. Cette année, Thierry Lavit, maire de Lourdes et son directeur de cabinet seront présents. Il s'agit d'un soutien de poids pour donner de l'élan aux projets en attente de réalisation et qui vont être développés lors de cette assemblée générale qui aura le privilège de se dérouler en présence de Jean-Luc Gary, directeur territorial de SNCF Réseau.
Ont annoncé leur participation à cette AG du 3 février : Thierry Lavit, maire de Lourdes, vice-président du Conseil départemental des Hautes-Pyrénées, et son directeur de cabinet Laurent Jubier ; Jean-Luc Gary, directeur de SNCF Réseau en Nouvelle-Aquitaine ; Patrice Laurent, président de la CCLO (Communauté de Communes de Lacq-7Orthez) et maire de Mourenx-Ville-Nouvelle ; Frédérique Espagnac, sénatrice, conseillère régionale, représentant Alain Rousset, président de la région Nouvelle-Aquitaine ; Jacques Pédehontaà, vice-président du Conseil départemental, représentant le président Jean-Jacques Lasserre ; Denise Saint-Pé et Max Brisson, sénateurs des Pyrénées-Atlantiques ; Bernard Cazenave, représentant le CRELOC. D'autres réponses à l'invitation adressée sont en attente... On sait que les agendas, notamment ceux des services de l'Etat, sont très chargés en ce début d'année.
Jean-Luc Gary est originaire d'Orthez. Géographe de formation, spécialisé en aménagement du territoire et développement économique local, il a débuté sa carrière en Franche Comté où il a travaillé une vingtaine d'années dans les collectivités locales, notamment en tant que directeur de cabinet de Jean-Pierre Chevènement à la ville de Belfort et à la communauté d'agglomération. Une connaissance du monde des élus précieuse pour la SNCF qui le recruta en 2008 comme directeur des affaires territoriales en Champagne-Ardenne. Un poste qu'il occupera aussi en Ile-de-France et dans la région Nord-Pas-de-Calais. Avant de rejoindre la direction financière de SNCF Réseau en 2014. Jean-Luc Gary fut ensuite nommé en 2016 directeur territorial SNCF Réseau de la région Centre Val de Loire. En fonction dans la Nouvelle-Aquitaine depuis le 1er février 2019, il gère 4 450 salariés et 3 560 km de lignes ferroviaires.
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Vendredi 3 février 2023 : une date à cocher sur votre agenda
Le bilan des Ateliers du CPER (Contrat de Plan Etat – Région) est positif : les propositions de LGV-Orthez-Oui ont été prises en compte dans l’étude d’amélioration de la desserte ferroviaire du Sud Aquitaine et de la Bigorre.
Philippe Castay et Michel Poisson, membres du conseil d'administration de LGV-Orthez-Oui, ont porté le travail de l'association et l’engagement de l’Appel d’Orthez.
Le RER Béarnais et par delà le RER Pyrénéen sont à portée de décision.
Nos bassins de vie « Tarbes-Lourdes-Pau-Orthez-Bayonne-Dax » ont besoin du train du quotidien et il nous faut une offre ferroviaire complète : TGV - Intercités – TER – RER.
Accroître le nombre de trains, réduire la durée du voyage, améliorer le confort et la sécurité (caténaires, signalisation, vitesse) nous rapprocher de Bordeaux et de Paris, voilà nos objectifs.
Le Président de la République lance un plan national pour le RER : Nous sommes prêts.
Plus que jamais, votre soutien est indispensable.
Nous vous invitons à assister à l’Assemblée Générale de LGV-ORTHEZ-OUI qui se tiendra :
VENDREDI 3 FEVRIER 2023 à 18 heures (Accueil dès 17 h pour les cartes 2023)
Amphi de la CCLO-Site d’Orthez, 9, avenue du Pesqué.
Pour en savoir plus, il faut consulter le blog : www.lgv-orthez-oui.over-blog.com
Rappel : le dossier SUD // AQUI de LGV-Orthez-Oui :
A Navarrenx, du grain à moudre pour réhabiliter le site de la minoterie
A l'abandon, et même parfois squatté, depuis des dizaines d'années, le site de l'ancienne minoterie Masseys s'apprête a reprendre vie sous la forme d'un projet pilote qui s'inscrit dans une démarche innovante qui pourrait faire école.
Fin mai dernier, les trois grands corps de bâtiment du 19e siècle, qui font partie intégrante de l'histoire et du patrimoine de la cité des remparts, ont été achetés par Pierre Meauzé et sa compagne Delphine Saint-Quentin (SCI BAILKO) déjà porteurs d'un éco-lieu (avec gouvernance partagée) à Bardos.
Le jeune couple a eu un coup de coeur pour ces friches en bord de gave. "Un lieu magique" qu'il a découvert sur les conseils éclairés et l'accompagnement d'Anna et Julien Chavepayre, du collectif "Encore" (cabinet d'architecture et paysage) installé à la Tannerie d'Auterrive, et qui, en France et à l'étranger, est une référence dans l'habitat écologique et économe.
Les trois bâtisses (minoterie, silo, écuries), "qui ont une qualité de construction qu'on serait incapable de reproduire aujourd'hui", représentent une surface totale de 1900m2 au sol sur un terrain de 8500 m2.
Voici le projet tel qu'il a été défini : La minoterie sera transformée en un site multi-activités appelé également "tiers-lieu". Le silo et les écuries accueilleront 14 logements participatifs dont la moitié à caractère social.
"La maison des possibles"
La minoterie est donc appelée à devenir un espace public multi-activités. Ce grand bâtiment dont l'imposante façade donne sur le gave, "avec ses charpentes en bois, son agencement et ses contraintes inhérentes à sa fonction passée" est difficilement exploitable pour être transformé en logements répondant aux normes d'aujourd'hui. En revanche il présente de larges espaces sur 3 niveaux qui pourraient accueillir, par exemple, des rencontres, expositions, des jeux intergénérationnels, des activités pour les 15-20 ans (ça manque sur Navarrenx), des résidences d'artistes, un espace coworking (formule de location flexible avec équipements de bureaux), un café associatif... Ce sont des pistes. Rien n'est figé, les associations sont consultées, les porteurs de projets sont invités à se manifester (1). "On tend l'oreille pour répondre aux besoins et aux initiatives qui s'exprimeront, nous voulons créer une dynamique en lien avec la mairie" précise le porteur du projet.
Dans un premier temps, le changement des menuiseries va être rapidement lancé. La minoterie deviendrait, dès 2023, ce que Pierre Meauzé appelle "la maison des possibles". Les installations de l'activité de meunerie, resteront dans le décor, sur les comptoirs pourront être posés les ordinateurs ou autres équipements.
Un habitat du vivre ensemble
12 logements dans le silo et 5 dans les écuries, soit 17 logements au total sont programmés dans une formule d'habitat participatif et écologique, autrement dit avec des parties collectives et la volonté de mutualiser au maximum. Pourraient être mis en commun un espace buanderie, les jardins, un atelier, des garages... avec, pourquoi pas, une voiture partagée. Un petit espace restaurant (maximum de 20 couverts) est envisagé. La ligne directive est de favoriser "le vivre ensemble, le vivre autrement, l'accueil".
Le silo qui se dresse entre la minoterie et l'écurie, est un imposant bâtiment sur 4 niveau. Des ouvertures seront créées. Le rez-de-chaussée, avec ses magnifiques voûtes de pierres, sera un espace partagé, tout comme le dernier étage, sous la très belle charpente de style Eiffel, où sera aménagée une terrasse de 250 m2 donnant sur la rivière avec, à l'horizon, une belle vue sur les Pyrénées. Le deuxième et troisième niveau accueilleront des appartements.
837 000 € du Fonds Friches
Des dossiers ont été constitués pour participer à plusieurs AAP (appel à projets). Des démarches complexes bâties par le couple de promoteurs et le cabinet d'architectes qui ont conjugué leurs talents et leur esprit créatif.
C'est ainsi que 837 000 € ont été obtenus de l'Etat, dans le cadre du Fonds pour le recyclage des Friches ; la Région a abondé à hauteur de 90 000 € pour favoriser l'émergence de ce type de lieu innovant adapté aux besoins de la population.
Le projet est également lauréat de l'AMI (Appel à Manifestation d'Intérêt) pour son engagement dans la qualité du logement de demain. Il s'agit d'une aide d'accompagnement technique et de soutien dans la réflexion sur l'habitat participatif.
D'autres demandes de subventions, pour les logements, sont en cours de validation. Fonds propres et emprunts boucleront le financement.
Vives inquiétudes des riverains
Porté par des privés, ce projet a été accueilli et encouragé par la municipalité de Navarrenx.
Nadine Barthe, maire, Michel Puharré et Henri Cazalet, adjoints au maire, étaient présents, début décembre, aux côtés de la SCI Bailko et du collectif Encore (architectes) pour rencontrer les riverains du quartier Masseys et les représentant du tissus associatif local afin de présenter le projet et échanger. Une cinquantaine de personnes étaient présentes dans la cour de la minoterie.
D'entrée, de vives inquiétudes se sont manifestées. Trois riverains en particulier ont haussé le ton ce qui perturba le début de la rencontre. "Ici, c'est une cuvette, l'accès est difficile, avec ce projet c'est la tranquillité de tout le quartier qui va être mise à mal" s'exclama l'un d'entre eux alors qu'un de ses voisins lança "qu'il n'avait pas de leçons d'écologie à recevoir, et qu'il n'y avait pas la nécessité de construire de nouveaux logements compte tenu qu'il y en a de vacants !" Cela fit réagir Nadine Barthe qui indiqua, "qu'au contraire il y a 100 demandes de logements non pourvues !"
Il fallut toute la diplomatie de l'architecte Anna Chavepayre pour faire baisser la tension et reprendre, avec plans à l'appui, la présentation des projets. Ensuite elle guida les personnes intéressées pour une visite du silo et de la minoterie tandis que Pierre Meauzé, Delphine Saint Quentin et Julien Chavepayre poursuivaient les échanges par petits groupes, tentant de répondre aux doléances exprimées.
Le promoteur Pierre Meauzé que nous avons interrogé après la réunion, s'est voulu rassurant : "Les craintes et les peurs qui ont été exprimées par les riverains sont légitimes. Nous avons entendu leurs besoins de tranquillité et de sécurité qu'il faut, bien sûr, préserver dans le quartier. Ce sont, précisément, des valeurs que nous partageons et que nous portons au sein de ce projet. Nous allons poursuivre les échanges dans un esprit constructif. A chaque problème une solution sera trouvée. Nous avons également noté les envies, les idées et l'enthousiasme que ce nouveau projet fait naître".
Anna Chavepayre abonda dans le même sens, convaincue "que la confiance s'instaurera si tout le monde se parle".
Les habitants de la douzaine de maisons du quartier Masseys seront invités, à une deuxième réunion d'information. Elle aura lieu à la mairie le mardi 17 janvier, de 11 heures à midi.
Jean Sarsiat
(1) La SCI BAILKO et le cabinet d'architecture Encore sont demandeurs de projets émanant du milieu associatif et qui pourraient trouver une place dans le tiers-lieu (multi-activités). Les propositions peuvent être adressées à l'adresse mail : bailko@ecomail.fr
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Dans le silo des logements participatifs
Le dernier étage, sous la charpente de style Eiffel, sera réservé à un espace partagé avec une terrasse de 250 m2 donnant sur le gave qui coule au pied et les Pyrénées en toile de fond
Ci-dessus le rez-de-chaussée du silo, avec ses belles voûtes...
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La minoterie : un espace multi-activités sur les 3 niveaux
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Vue sur le gave et la digue Masseys, depuis les étages de la minoterie
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La réunion de début décembre avec les riverains
Les jeunes promoteurs, Pierre Meauzé et Delphine Saint-Quentin (SCI BAILKO) ont présenté le projet
Anna Chavepayre, du collectif Encore (agence d'architecture) présentant les plans du tiers-lieu (multi-activités) et des logements participatifs
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Le complexe de la minoterie vu depuis la rive gauche du pool Masseys (côté Susmiou)
Un nouveau tirage très attendu pour janvier
Enorme succès de l'Encyclopédie illustrée du gave d'Oloron ! A la veille des fêtes de fin d'année, les ventes se sont accélérées tant et si bien que ce précieux et volumineux document est depuis samedi en rupture de stock. L'auteur, Alexis Ichas, a alerté Jean-Paul Lafont (ICN/Orthez) pour entreprendre un nouveau tirage. Les points de vente seront réalimentés en janvier.
Samedi, à l'occasion du Noël du village de Laàs, Alexis Ichas était invité pour raconter son livre. Ce rendez-vous, initialement prévu à 18 heures, a été un peu contrarié par la finale de la coupe du monde. Finalement c'est à 19 h 15 qu'Alexis Ichas prit la parole. Durant une heure le public se laissa porter par l'aisance et l'érudition du conférencier qui conta, avec talent, la grande et les petites histoires, anecdotes et légendes, au fil de l'eau et sur les chemins des villages riverains de la rivière, d'Oloron à Peyrehorade. Avec un coup de zoom particulier sur Laàs.
Après la conférence, ce fut la longue séance de double dédicace, celle d'Alexis Ichas ... et celle de Jacques Pédéhontaà qui a eu l'honneur de préfacer le livre.
D'autres conférences vont être programmées. Il y en aura, bien sûr, une au Auterrive le village cher à Alexis Ichas. Nous donnerons les dates dès qu'elles seront arrêtées.
Pour joindre l'auteur Alexis Ichas par mail : inisfail@orange.fr