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Le début du XIXe siècle a vu un accroissement considérable de l'activité des Eaux-Bonnes et le milieu du siècle connut une véritable fièvre thermale.
Thermalisme et pyrénéisme sont les facteurs de cet engouement exceptionnel.
Les médecins issus de la famille de Bordeu ayant rendu célèbres ses eaux, la station des Eaux-Bonnes sera en vogue vers 1840, grâce à l'inspecteur thermal, le Dr Prosper Darralde, dont le cabinet ne désemplit pas, et, sous l'administration du fermier des sources Bernard Cazaux.
Les artisans de l'essor de Eaux-Bonnes sont aussi l'aristocratie mondaine et politique, les financiers, les médecins et les guides offrant traitements, lieux d'hébergements et de divertissements. La station va prendre des allures de ville d'eau associant centres de soins et villégiature : en hauteur le quartier des Thermes, au centre les hôtels et le jardin lieu de rencontre des curistes et en bas le casino, lieu des réjouissances. Les thermes, la chapelle, l'hôpital militaire, la maison du Gouvernement s'entourent de nombreuses promenades. Le jardin anglais aménagé au centre de la station en 1841 est définitivement embelli en 1861. Devenu Jardin Darralde, il porte le nom du célèbre médecin, selon le souhait de sa bienfaitrice l'Impératrice Eugénie.
Mais aussi n'oublions pas les liens très forts unissant la famille Darralde à la vie communale de Navarrenx. Le Dr Prosper Darralde occupa les fonctions de maire, et légua ses biens (maisons et terrains) à cette cité.