Vendredi 25 juillet 2025, à 19h30, au château d'Orion 

On fête cette année les 150 ans de la naissance de Maurice Ravel, né en 1875 et mort en 1937.

De Saint-Jean de Luz et Ciboure où il est né, jusqu’à la Roque d’Antéron, de Paris à Guéthary ou Montpellier, pas un Festival n’oublie de le célébrer.  Rencontre d'Orion ne pouvait pas passer à côté de cet anniversaire !

 Ravel s’est intéressé aux mélodies hébraïques, il est donc proposé, au château d'Orion,  un concert exceptionnel autour de ce thème. Le célèbre Kaddish, adaptation d’une traditionnelle prière des morts pour voix et piano, sera transposé pour violoncelle et piano par Sarah Iancu et David Bismuth. Moment bouleversant qu’accompagneront d’autres mélodies hébraïques écrites ou transposées elles aussi entre la fin du 19ème et le début du 20ème siècle. Epoque au cours de laquelle différents compositeurs dont Darius Milhaud, Max Bruch, Dmitri Chostacovitch ou Ernst Bloch découvrent les richesses harmoniques et la puissance de ces mélodies.

Le pianiste David Bismuth et la violoncelliste Sarah Iancu sont à l'affiche de ce concert proposé par Rencontre d'Orion.

Né en 1975, David Bismuth, un des pianistes les plus doués de sa génération était déjà venu à Orion en avril 2022 et  fait l’honneur de revenir entre deux tournées internationales. La violoncelliste Sarah Iancu, lauréate 1997 du Concours internationale Rostropovitch a été choisie par le Monde de la musique comme une des meilleure interprètes actuelles.

Vendredi 25 juillet à 19 h 30 au château d'Orion 

https://www.youtube.com/watch?v=szL27Iu015U&list=RDszL27Iu015U&start_radio=1

 Réservation à   rencontre.orion@gmail.com    ou au 06 40 48 26 13
Tarif plein 20€
Tarif Adhérent 15€
Tarif étudiant et demandeur d´emploi 10€
Adhésion 25€

Sarah Iancu. Admise au Conservatoire national de musique de Paris dans la classe de Roland Pidoux, Sarah Iancu a obtenu un 1er Prix de violoncelle à l’unanimité et un 1er Prix de musique de chambre dans la classe d’Alain Meunier. Par la suite, elle a poursuivi sa formation avec Lluis Claret. En 1997, Sarah Iancu a été lauréate du Concours international Rostropovitch : Prix du Fonds Instrumental Français. Elle gagne le Premier Prix Valentino Bucchi à Rome et celui du Tournoi de musique à Bari. Elle est également lauréate des Jeunesses Musicales Romania à Bucarest. Considérée par Le Monde de la Musique comme « l’une des meilleures violoncellistes de sa génération », Sarah Iancu est nommée violoncelle solo de l’Orchestre national du Capitole de Toulouse en 2002, sous la direction de Michel Plasson. Elle occupe toujours aussi brillamment ce poste au sein de l’orchestre toulousain. Depuis 2015, Sarah Iancu est professeur de violoncelle à l’Institut supérieur des arts de Toulouse.

David Bismuth. Initialement formé par Catherine Collard au Conservatoire de Nice, David Bismuth a intégré dès l’âge de 14 ans le CNSMD de Paris, dans la classe de Gabriel Tacchino puis de Brigitte Engerer. Il s’est ensuite perfectionné avec Monique Deschaussées, héritière d’Alfred Cortot. Puis avec Maria João Pires, dont la rencontre l’a beaucoup enrichi et inspiré, tant d’un point de vue artistique qu’humain. Les deux artistes ont eu depuis l’occasion de se produire à quatre mains et à deux pianos. David Bismuth a été son assistant durant plusieurs années à la Chapelle Musicale Reine Elisabeth en Belgique, dont il reste Artiste Associé. Désigné par le magazine Pianiste comme l’un des dix pianistes français les plus doués de sa génération, David Bismuth est salué par la critique pour son jeu lumineux et profond, où se conjuguent science de l’architecture et poésie du timbre.

Deux événements en cinq jours au château d'Orion !

Le dimanche 22 juin, une lecture avec Jean-Pierre Dupré

Le vendredi 27 juin, un concert avec l'accordéoniste Maÿlis Arrat

Deux moments de détente à passer ensemble.
 Une question chagrinait les animateurs de Rencontre d'Orion : peut-on encore se permettre de voyager ?
  Alors que le programme de la saison 2025 est consacré aux enjeux écologiques et que les invités  s'inquiètent  des effets néfastes du tourisme, l'association Rencontre d'Orion a eu envie de réouvrir le livre culte sur le plaisir du voyage bien pensé :  « L'usage du monde » de Nicolas Bouvier, qui est la bible ​​du voyageur lucide. Cet ouvrage a été édité en 1963 et on n'a pas fait mieux depuis.
Petits bonheurs et malheurs quotidiens de celui qui traverse le monde les yeux grands ouverts.
Lecture par Jean-Pierre Dupré qui a posé son sac à dos pour l'occasion.

Dimanche 22 juin 2025,  à 17 heures.
Entrée libre, réservation souhaitée.
 

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Maÿlis et son accordéon

Et le vendredi 27Juin, c'est un concert d'accordéon classique, avec la Touousaine Maÿlis Arrat, qui est au programme.
Nous vous en dirons plus dans quelques jours, mais n'oubliez pas de réserver !

 Réservation à    rencontre.orion@gmail.com  ou au 06 40 48 26 13 est recommandée.

Concert
Tarif plein 20€
Tarif Adhérent 15€
Tarif étudiant et demandeur d´emploi 10€
Adhésion 25€

Jean-Louis Montané met en lumière un pan d'histoire à découvrir dans le livre que vient d'éditer le C.H.AR

C'est en feuilletant le livre de Roselyne Lansalot, produit par 2MFrance pour présenter le petit village d'Orriule, près de Sauveterre-de-Béarn, que Jean-Louis Montané fut intrigué par des célébrités qui venaient passer leurs vacances à la Maïzou et au Cazalot.

En sa qualité de vice-présidente du Cercle Historique de l'Arribère (C.H.AR), et de passionné d'histoire, Jean-Louis Montané a engagé à son tour des recherches de façon  plus approfondie. De fil en aiguille il découvrit que de nombreuses personnalités du gratin intellectuel parisien fréquentèrent durant la première moitié du XXe siècle ce  verdoyant et paisible coin de Béarn, sur une zone comprise entre Orriule, Orion, l'Hôpital d'Orion et Andrein. Il s'engagea dans un travail de bénédictin échelonné sur 4 années. Il a réuni une somme d'informations dont certaines étaient inconnues ou mal connues du grand public. Le tout condensé dans un livre de 200 pages qui vient de sortir et qu'on a grand plaisir de découvrir.

Dans la première partie de l'ouvrage, Jean-Louis Montané explique l'origine de la présence de ces personnages dans ce coin du Béarn. Le point de départ, au début du XXe siècle, est dû à la famille Reclus propriétaire du château d'Orion. Le cadet, Paul Reclus, anarchiste comme ses frères, protestant, dreyfusard,  grand humaniste, était aussi un ponte de la chirurgie. Il développa entre autres l'anesthésie localisée par l'utilisation de la stovaïne découverte par Ernest Fourneau, fondateur de la chimie thérapeutique, qui était originaire de l'Hôpital d'Orion et qui avait ses entrées au château d'Orion. 

Paul Reclus avait comme ami et confident le Dr Edouard Brissaud, éminent neurologue qui, pour se rapprocher, acheta La maison Cazalot  à Orriule (perchée en bordure de la route de Narp), une typique demeure béarnaise, bénéficiant d'une superbe vue sur la vallée du gave de Pau, avec à l'horizon la tour Moncade et l'église de Montestrucq. La famille Franck, d'une lignée de juifs alsaciens, amie des Brissaud, s'installa à quelques centaines de mètres, dans la belle demeure La Maïzou, qui fut  agrandie et dont les terrasses offrent une vue imprenable sur la chaîne des Pyrénées.

D'autres "maisons de maîtres" comme le domaine Bétouzet à Andrein furent également des lieux de vacances de célébrités ouvertes sur la science, la littérature et les arts, qui avaient des liens entre elles et qui se retrouvaient en familles et amis dans ce paisible coin du Béarn.  

De cet environnement que l'on peut qualifier de républicain et d'humaniste, il se trouve que trois personnalités prirent un cheminement aux antipodes. Il s'agit d'Emmanuel Berl, Pierre Drieu La Rochelle et Fernand de Brinton qui s'engagèrent dans la collaboration avec le régime de Vichy. Emmanuel Berl a passé une partie de sa jeunesse à Orriule puis à Andrein. Pierre Drieu La Rochelle, grand ami de Berl qui l'invita souvent au domaine Bétouzet à Andrein, passa de nombreuses vacances sur la Côte basque avec entre autres Louis Aragon et les surréalistes. Fernand de Brinon était à la veille de la seconde guerre mondiale à Orriule. Maurice Martin du Gard, fondateur de ka Nouvelle Revue Française (NRF) qui était originaire de Lendresse et engagea Berl et Dieu La Rochelle comme journalistes et ces derniers devinrent par la suite directeurs de la NRF.

Tous les trois avaient participé à la première guerre mondiale et eurent des activités politiques et littéraires entre les deux guerres puis pendant la deuxième guerre mondiale. Dans la deuxième partie du livre, Jean-Louis Montané, à partir de leurs écrits et des nombreuses biographies, retrace  leur parcours et cherche à comprendre leur itinéraire qui les a conduits, à des postes importants, dans la  collaboration avec le régime nazi.

Livre en vente en librairie : 15€

ou  www.char-navarrenx.fr

Causerie sur "le Béarn d'hier et d'aujourd'hui"

avec Marie-Luce Cazamayou

dimanche 4 août, à 17 heures, au château d'Orion

Rien de ce que dit ou écrit Marie-Luce Cazamayou ne peut laisser indifférent, même - surtout peut-être- quand elle a la dent dure !

C’est qu’elle connaît le Béarn comme son sac ! On ne la lui fait pas !

De son enfance à Laas elle tire des souvenirs qui sont l’âme même de ce pays.

De sa vie d’enseignante, elle garde un regard tendre, drôle, poétique qu’elle a raconté dans de savoureuses chroniques dans la revue de l’Académie du Béarn dont elle est aujourd’hui membre, dans ses livres ou dans le magazine le Festin.

Il n’y a pas un combat pour le Béarn qu’elle n’ait mené tambour battant.
Plongeons avec elle, légèrement et parfois gravement, dans les Gaves de son pays.

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Dimanche 4 août, à 17 heures, au château d'Orion

Tarif plein 9€

Tarif Adhérent  7€

Enfant moins de 16 ans

Pour réserver, veuillez  envoyer un message à l’adresse mail suivante  rencontre.orion@gmail.com
ou un SMS avec votre nom au 06 40 48 26 13

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Marie-Luce a écrit de nombreux livres

En voici quelques-uns pris au hasard sur les étagères de notre bibliothèque :

Combien de générations de Béarnais dans l’ascendance de Marie-Luce Cazamayou ? Va
savoir ! De quoi alimenter ses souvenirs qu’elle raconte avec un mélange d’ironie et de
drôlerie, un goût du passé sans pittoresque et sans peur face au monde qui vient. Il faut
lire « Saint Antoine, faites qu’on ait la télé !… » ou « La célébration du foie gras » pour
percevoir le sourire en coin qui fait sa marque de fabrique. Quel regard porte-t-elle sur
le Béarn en pleine mutation ? Quand les responsables politiques semblent ne plus avoir
de boussole historique, culturelle, morale même, qu’espérer pour l’avenir de notre petit
paradis ?