"Secrets d'Orthez et d'Oc" a fait recette au profit de l'Hôpital
Le maire honoraire d'Orthez, René Ricarrère, a confié le soin, à son petit-fils Tomàs, de remettre le chèque de 18 000 € à Evelyne Joumel, directrice adjointe du centre hospitalier d'Orthez. Ce fut au cours d'une amicale réception organisée au cloître de l'établissement en présence de la famille et de nombreux amis de l'ancien maire, mais aussi de personnalités au premier rang desquelles figurait Patrice Laurent, maire de Mourenx et président de la Communauté de Communes de Lacq-Orthez.
Jean-Marc Guilhempey PDG du groupe Toray Carbon Fibers Europe (Lacq-Abidos-Tokyo) était venu en ami tout comme Guy Argote, fils de Daniel Argote héros et martyr de la Résistance, James Métayer, trésorier de la Fédération nationale des associations des usagers des transports, qui habite Versailles mais qui a des attaches à Baigts-de-Béarn.
René Ricarrère est l'auteur de 7 livres et chacun lui a permis de faire un don. La vente des 4 premiers a profité à l'institut Bergonié (Bordeaux) où, Monique son épouse, avait été soignée. Le produit des 3 autres ouvrages a été destiné au centre hospitalier d'Orthez dont il fut, quand il était maire de la ville, à l'origine de l'agrandissement et de la modernisation.
C'est donc le troisième chèque dont bénéficie l'hôpital d'Orthez. Evelyne Joumel salua cet engagement exemplaire de René Ricarrère qui permet au Centre hospitalier d'améliorer la qualité de soins et le confort.
La gare TGV un atout à défendre
"Chapeau René" lança Patrice Laurent qui, comme le fit avant lui Jean-Marc Guilhempey, souligna l'indispensable utilité du centre hospitalier d'Orthez qui est également celui de la Communauté de Communes Lacq-Orthez et au-delà. "Tu n'as jamais cessé de t'investir pour ta commune et pour ton territoire" ajouta le président de la CCLO qui rappela le combat mené par René Ricarrère et son association LGV-Orthez-Oui pour défendre la gare d'Orthez : "Tout comme l'hôpital la gare est un atout primordial pour notre bassin de vie. Et il faut qu'on fasse preuve d'une grande vigilance, en cette période d'incertitudes, pour qu'elle reste une gare TGV sinon elle sera déclassée. Il est fondamental qu'elle conserve son statut de gare nationale. C'est ce qu'attendent aussi nos industriels".
Jean Lalanne, "directeur historique du collège agricole", fut, il y a 3 décennies, au coeur du combat auprès de René Ricarrère, pour créer la cité scolaire de la zone Louis, réunissant sur le même site le lycée professionnel Francis Jammes et le lycée agricole. La difficulté était que ces établissements dépendaient de deux ministères différents : celui de l'agriculture et celui de l'Education Nationale. Jumeler les 2 projets était une grande première à l'époque ! Jean Lalanne, toujours en bonne forme, évoqua avec beaucoup d'émotion cet épisode qui a marqué sa vie professionnelle et qui fut une très longue et belle aventure finalement couronnée de succès. Il était d'autant plus ému qu'il venait d'apprendre, avec étonnement, qu'une cérémonie d'anniversaire des 30 ans a eu lieu il y a 2 semaines.
J.S.