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17 juillet 2016 7 17 /07 /juillet /2016 14:41

  

Les pêcheurs fluviaux et estuariens de l'Adour, au nombre d'une trentaine,  sont les derniers  à bénéficier d'une dérogation pour pratiquer leur activité de pêche aux filets dérivants. Leurs oreilles ont  dû siffler samedi matin. L'association Salmo Tierra-Salva Tierra, lancée il y a 9 mois,  organisait à Navarrenx une assemblée générale au cours de laquelle le président Antoine Domenech réaffirma que l'objectif  "était de restaurer la totale libre circulation des poissons migrateurs en obtenant la fin des filets dérivants dans le bassin-versant de l'Adour et sur l'ensemble de la façade atlantique". Une reconquête qui passe aussi "par la remise en l'état d'un environnement très dégradé".
"On est sur la corde raide, l'équilibre est fragile, il faut nous positionner dans un grand projet constructif, amener des solutions" insista Beñat Itoïz qui présenta le travail de terrain entrepris par l'association au niveau national et international en multipliant les contacts dans le souci de "ramener de la cohérence".
Antoine Domenech demanda à André Dartau, président de la fédération départementale de pêche, de préciser sa position sur les filets dérivants. Ce dernier répondit qu'il était contre mais qu'en revanche il proposait une autre approche pour parvenir à une solution : "A la fédération nous voulons éviter une opposition frontale, on pense qu'il vaut mieux négocier que  s'opposer".
De son côté Jacques Gjini, président de l'AAPPMA du gave d'Oloron, se positionna fermement, tout comme Salmo Tierra,  pour exiger la suppression pure et simple des filets tout en se félicitant "du soutien des politiques".  Répondant à la demande d'information de nombreux élus soucieux d'avoir les bonnes cartes en main, l'AAPPMA vient de constituer un dossier de 40 pages pour bien préciser la situation et les enjeux économiques de la pêche au saumon, en présentant des comparaisons avec des rivières d'Ecosse et de Norvège qui ont su retirer de gros profits touristiques. Une cinquantaine de documents a été adressée la semaine dernières aux élus locaux de la vallée du gave d'Oloron, ainsi qu'aux conseillers départementaux et régionaux, députés et sénateurs. Un prochain envoi concernera notamment les organismes liés au tourisme. "Que les politiques aient manifesté l'intention de s'engager, c'est une première. C'est même historique !" s'exclama Pierre Bergès, de Sauveterre.
Jean Sarsiat
Le nouveau site, https://salmotierra-salvatierra.com, est en ligne
 
 
SALMO TIERRA MOBILISE POUR DEFENDRE LE  SAUMON
Les pêcheurs fluviaux et estuariens de l'Adour, au nombre d'une trentaine, sont les derniers à bénéficier d'une dérogation pour pratiquer leur activité de pêche aux filets dérivants. Leurs oreilles ont dû siffler samedi matin. L'association Salmo Tierra-Salva Tierra, lancée 9 mois auparavant, organisait le 2 juillet, à Navarrenx, une assemblée générale au cours de laquelle le président Antoine Domenech réaffirma que l'objectif "était de restaurer la totale libre circulation des poissons migrateurs en obtenant la fin des filets dérivants dans le bassin-versant de l'Adour et sur l'ensemble de la façade atlantique". Une reconquête qui passe aussi "par la remise en l'état d'un environnement très dégradé".
"On est sur la corde raide, l'équilibre est fragile, il faut nous positionner dans un grand projet constructif, amener des solutions"
insista Beñat Itoïz qui présenta le travail de terrain entrepris par l'association au niveau national et international en multipliant les contacts dans le souci de "ramener de la cohérence".
Antoine Domenech demanda à André Dartau, président de la fédération départementale de pêche, de préciser sa position sur les filets dérivants. Ce dernier répondit qu'il était contre mais qu'en revanche il proposait une autre approche pour parvenir à une solution : "A la fédération nous voulons éviter une opposition frontale, on pense qu'il vaut mieux négocier que s'affronter".
De son côté Jacques Gjini, président de l'AAPPMA du gave d'Oloron, se positionna fermement, tout comme Salmo Tierra, pour exiger la suppression pure et simple des filets tout en se félicitant "du soutien des politiques". Répondant à la demande d'information de nombreux élus soucieux d'avoir les bonnes cartes en main pour se faire les avocats de la défense du saumon, l'AAPPMA vient de constituer un dossier de 40 pages pour bien préciser la situation et les enjeux économiques de la pêche au saumon, en présentant des comparaisons avec des rivières d'Ecosse et de Norvège qui ont su retirer de gros profits touristiques. Ce document d'information et de sensibilisation a été adressé aux élus locaux de la vallée du gave d'Oloron, ainsi qu'aux conseillers départementaux et régionaux, députés et sénateurs, et aux organismes liés au activités commerciales et touristiques.
"Que les politiques aient manifesté l'intention de s'engager, c'est une première. C'est même historique !" s'exclama Pierre Bergès, de Sauveterre.

Jean Sarsiat

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Participaient à l'AG : Michel Rodes (président de la SEPANSO), Jean-Claude Dutter (ACCOB), Jean-Charles Raust (ANPER) 

 


Le nouveau site, https://salmotierra-salvatierra.com, est en ligne. Le webmaster est le palois Pierre Bernard.

 

Jacques Louvigné  travaille sur le dossier de création d'une marque collective de certification (un label) réunissant tous les secteurs d'activité du bassin des gaves.

 

SALMO TIERRA MOBILISE POUR DEFENDRE LE  SAUMON
SALMO TIERRA MOBILISE POUR DEFENDRE LE  SAUMON
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SALMO TIERRA MOBILISE POUR DEFENDRE LE  SAUMON
SALMO TIERRA MOBILISE POUR DEFENDRE LE  SAUMON
SALMO TIERRA MOBILISE POUR DEFENDRE LE  SAUMON

Voici quelques extraits de l'intervention d' Antoine Domenech, président de Salmotierra-salvatierra, qui fit un état des lieux et dressa les pistes de travail des diverses commissions :

 

"L'Adour, les Gaves et les Nives s'inscrivent dans un espace halieutique et touristique unique au monde par sa densité et le potentiel de ses eaux. Dans cet environnement que l'on voudrait enchanté,  "le Gave d'Oloron est tout simplement l'une des plus belles et plus riches rivières de la planète" ainsi est-il présenté dans le magazine "Pêche Mouche" de l'été 2009 .

 

"Nous avons fait du saumon notre emblème. Sa raréfaction comme celle de l'alose et de la pibale, est la conséquence directe du pillage de la ressource halieutique. Sa disparition, comme cela fut le cas pour l'esturgeon, serait autant un désastre écologique et économique, qu'une défaite de la morale républicaine et du vivre ensemble.

 

"A chacun et d'abord aux élus, de prendre la mesure des enjeux, de penser différemment l'économie des territoires, leur préservation, leur restauration, de revoir leur modèle de développement aujourd'hui essentiellement agricole, et de s'engager dans la valorisation d'un patrimoine exceptionnel à tous égards, afin d'offrir une terre à vivre à nos enfants".

 

Actions entreprises :

 

"Information et  sensibilisation des élus au niveau local, régional, national et européen (en cours)

 

"Rencontres à venir avec les chefs d'entreprises, banques locales et nationales, pour financer et soutenir les actions dans la perspective d'une fondation de l'Adour, des Nives et des Gaves.

 

"Rencontres avec les représentants du monde agricole et de la pêche pour définir et convenir d'un vivre ensemble économiquement viable et respectueux de chacun.

 

Les propositions de Salmo Tierra

 

    • La fin de la pêche, aux filets dérivants et autres, des poissons migrateurs par les professionnels et les amateurs.

    • L'nterdiction à la vente des poissons migrateurs (sauf la pibale). Les professionnels auraient l'exclusivité de la pêche a la pibales sous le contrôle effectif  d'un organisme à la croisée des services de police et de justice.

    • La mise en place d'un conservatoire des berges du gave d'Oloron et de ses affluents sur le modèle du conservatoire du littoral, financé totalement par l'agence de l'eau Adour-Garonne.

    • La refonte et la réorientation des financements européens, publics (Agences  de l'eau, etc.) à travers des appels d'offres pour des missions et des actions spécifiques faisant l'objet d'évaluations quantifiables et vérifiables.

    •  

Un "Yalta de la pêche"

 

                      "Dans un environnement économique dégradé, nous percevons une réelle volonté politique de traiter la pêche sportive des migrateurs comme une activité économique à part entière.

 

                    "Nous partageons avec l'APPMA les mêmes objectifs et nous soutenons leur action conjointe avec les élus politiques.

 

                     "Nous leur demandons d'imposer un partage de la ressource halieutique, pour l'Adour, les Gaves et les Nives. Pour les vallées, l'exclusivité de la pêche sportive du saumon et de l'alose, pour les professionnels l'exclusivité de la pêche des civelles. Pour garantir ce Yalta de la pêche aux migrateurs, nous proposons la création sur les fonds pléthoriques de l'agence de l'eau d'une police indépendante, nombreuse, chargée du contrôle et du suivi des prélèvement, en préalable à un label de certification régional autorisant la commercialisation des pibales et anguilles".

 

 

 

 

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  • : Ce pays des gaves où il fait si bon vivre
  • : Au coeur des Pyrénées-Atlantiques, entre montagne et mer, le long des belles rivières pyrénéennes que sont les gaves, ce coin du Béarn et du Pays basque au riche patrimoine (6 cités médiévales et les vignobles des appelations Jurançon et Béarn, dans un rayon de 20 km) est un petit paradis que nous vous invitons à découvrir ou à redécouvrir
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