Deux semaine sur le chemin : un sacré pèlerinage très médiatique
Ils sont partis. Ils sont revenus ! Ravis et avec des souvenirs à la pelle...
Les trois tracteurs du concessionnaire Poey et les deux roulottes ont tenu le choc mis à part deux crevaisons rocambolesques.
Sur la route lors des diverses étapes et aux fêtes de Pâques à Saint-Jacques-de-Compostelle, partout ils ont été accueillis en héros !
Escortés par les motards de la police locale, ils ont fait leur entrée à Léon où ils ont eu les honneurs d'une réception au siège de la "diputacion provincial", accueillis par le vice-président entouré du député des sports et de celui de l'agriculture.
A Logroño ils ont été obligés d'emprunter l'autoroute sur une vingtaine de kilomètres. Ce qui leur fut possible avec la sécurité assurée par un accompagnement de policiers en mission spéciale.
A Saint-Jacques-de-Compostelle ils étaient dans le cortège de la procession de Pâques. Les seuls en habits traditionnes de pèlerins ce qui leur a valu d'être applaudis comme des stars. Véronique North-Mincà qui était du voyage, relate dans sa page facebook : "Interviewés, photographiés, embrassés, selfisés, à profusion dans toutes les langues de la planète... Une belle expérience qui prouve que les valeurs d'amitié et de fraternité ne sont pas démodées".
L'évêque de Compostelle qui a apprécié l'originalité de leur participation et de leur démarche de pèlerins, les a bénis.
Ils ont fait les têtes de page de plusieurs journaux ; dans les Asturies il ont eu droit à une interview surprise de Radio Voz ; micros et caméra se sont intéressés à eux tout au long des deux semaines.
Jacques Pédehontaà, Pantxoa (François) Saspiturry, Pierrot Bareits, Marcel et Marcelle Barbera, Véronique North-Mincà, et leur mascotte le joli petit chien Caramel, sont rentrés émerveillés de cette épopée.
A leur arrivée à Navarrenx, dimanche soir, très sollicités, c'est avec pas mal de retard qu'ils ont pu se libérer pour se mettre, enfin, à table à la Taverne Saint-Jacques. Et déjà plein d'anecdotes fusaient tandis que la sonnerie des portables accompagnait le cliquetis des fourchettes. Ils étaient nombreux à vouloir recueillir les premières impressions.
J.S.