LES MOUSQUETAIRES ETAIENT... CINQ !!!Les 3 mousquetaires étaient 4 dans le célèbre roman d'Alexandre Dumas.
En réalité ils sont 5 ! C'est ce que révèle Joseph Miqueu, à la lumière de documents inédits, dans la réédition de son livre "Le comte de Tréville, capitaine des mousquetaires" dont les 10 premiers exemplaires sont sortis de chez ICN Orthez pour les journées du livre.
Joseph Miqueu avait écrit cet ouvrage en 2005 ouvrant des pistes intéressantes. Il a repris tout le contenu en étroite collaboration avec Marc Le Chanony pour la partie recherche (c'est lui qui a découvert le cinquième mousquetaire) et Martine Cheniaux pour la mise en forme.
Cet ouvrage de 200 pages (dont 20 pages en couleur) est préfacé par le professeur Benoît Cursente, nouveau président de la Société savante, originaire de Vielleségure et qui partage sa vie entre Orthez où il a acquis une maison et Nice d'où est originaire son épouse.
Ce nouveau livre de Joseph Miqueu interpelle déjà certaines chaînes de télévision. Mais c'est aux journées du livre d'Orthez qu'il a été présenté. On le trouvera dès la semaine prochaine dans toutes les librairies au prix de 16€.
Un général en particulier
De passage à Orthez où il est venu rendre visite, rue Bourg-Vieux, à son père qui a fêté, il n'y a pas si longtemps ses 100 ans, le général Pierre Sain-Macary, chargé de mission à l'ONAC (Paris/Invalides) auprès du directeur général du plan emploi-affaires militaires internationales, a longuemenet visité le salon du livre.
Nous l'avons surpris en grande conversation avec André Cuyeu, chef du protocole de la ville d'Orthez. Ce dernier n'a rien voulu dire, "pour l'instant", sur cet entretien "en particulier"..
Mais cette prise de contact semble confirmer que le général a été sollicité pour présider les prochaines cérénomies du 11 Novembre à Orthez. Un "11 Novembre" qui sera marqué par la plantation de 3 arbres sur la place Jean Moulin, et l'enfouissement par les élèves du collège Daniel Argote d'une urne, contenant de la terre de Verdun, au pied du monument aux morts. Il y aurait aussi l'inauguration d'une place (" la place du 11 Novembre") mais le conseil municipal devra auparavant en délibérer.
Il y a 209 orthéziens qui ont laissé leur vie pour la France lors de ce confilt de 14-18. Jacques Cloup, président du Souvenir Français, en a fait le long et minutieux recensement.
Les poilus de Maslacq
Maslacq aussi compte ses poilus.
André Arriau avec l'association "Vie au village" a voulu rendre hommage à tous les hommes de Maslacq qui ont participé à la Grande guerre. Durant près de 3 années, des recherches ont été effectuées à partir de l'état civil communal (actes de naissances, mariages et décès) et des registres militaires aux archives départementale. De nombreux sites internet ("Mémoire des hommes", "Sépulture de guerre"...) ont été consultés. Ont également été recueillies des anecdotes. Des photos, documents divers ont été mis à disposition par de nombreux maslacquais ou d'anciens maslacquais ou descendants, résidant parfois fort loin.
C'est ainsi qu'il a été dénombré 240 poilus sur Maslacq. 18 d'entre eux sont inscrits sur monument aux morts du village, 7 sur les monuments des communes avoisinantes et 1 qui, semble t'il, ne figure nulle part. Ce poilu oublié est Sylvain-Louis Lacave, né en 1881 à Maslacq, mort à Verdun en 1916. On n'a pas non plus retrouvé trace de sa sépulture. Quelqu'un aurait-il une info à son sujet ? André Arriau (tél. 05 59 67 60 82) effectue des recherches.
Tout cela donnera lieu à une exposition, "Nos poilus de la guerre 14-18", illustrée de tableaux signés Henri Camet-Lassalle (l'ancien maire), salle Menat, à Maslacq. Ouverture de 12 heures à 17 heures le mardi 11 novembre, et de 16 heures à 19 heures, du mercredi 12 au samedi 15 novembre.
CINQ PAGE FONT UN LIVRE
Il y a Henri, Georges, Roger et Raymond, de gauche à droite sur la photo ci dessus prise samedi aux journées du livre. Il y a aussi René qui, lui, est venu le lendemain.
Roger collectionne les grands prix de poésie, Henri vient de se lancer avec "Histoire d'Henri...re".
Quant à René il pourrait écrire les grandes pages de l'épopée de l'Elan Béarnais. Il est le mieux placé puisqu'il fut le capitaine entraîneur de l'équipe qui a gravi tous les échelons depuis le niveau départemental jusqu'à la Nationale. Il a été également le valeureux capitaine de la formation de l'Elan lors de la première saison en Nationale 1, c'est à dire le plus haut niveau. C'était en 1974-1975.
Georges et Raymond n'ont pas encore pris la plume mais ils sont, paraît-il, une source intarissable d'inspiration pour leurs frères.
L'axe Lacq-Orthez
Les relations Lacq-Orthez sont au beau fixe. On s'en félicite. Mais c'est à l'ouest qu'il y a peut-être du nouveau. Les élus de Salies-de-Béarn et de Sauveterre de Béarn (de Navarrenx aussi) ont boudé l'inauguration de la foire-exposition et on ne les a pas vus au salon du livre. C'est dommage car ces deux manifestations ont un rayonnement et des retombées qui concernent tout le Béarn des gaves.
Déjà les années précédentes des absences avaient été remarquées. C'est donc le changement... dans la continuité.
LA BROCHETTE DU SAMEDI ET CELLE DU DIMANCHESamedi midi lors des discours de l'inauguration, en présence du député d'Orthez
Dimanche midi, lors de la remise des "Plumes de Fébus 2008" en présence du député d'Oloron
Bernard succède a Véronique
Véronique Chombart va passer le témoin au Dr Bernard Cazenave à la tête de la section d'Orthez du Modem.
Nous les voyons ici sur la photo parcourant le salon du livre en compagnie d'Alizée qui n'est autre que la fille du député Jean Lassalle
Noté... puis annoté 57 ans après
Féfé Julien a retrouvé l'herbier qu'il avait soigneusement réalisé lors de l'année scolaire 1950-1951 alors qu'il était élève de 6ème au collège moderne, dans la classe de Jean Vivant. Ce dernier lui avait donné la note de 14/20 le 11 juin 1951.
Samedi, lors de l'inauguration Féfé a présenté ce document à Jean Vivant qui l'a attentivement feuilleté et complété de quelques annotations concernant les plantes répertoriées.
Noté en 1951, annoté en 2008, par le même professeur, il faut le faire comme on dit !
Il a tourné la page !
L'ancien maire Thierry Issartel était présent aux journées du livre toute la journée du dimanche. Il a déjeuné le midi à la brasserie de la Moutète.
Heureux au milieu des livres, il nous a confié avoir pris des distances avec la politique. Il s'adonne, désormais, entièrement, à son métier de professeur d'histoire au lycée Louis Barthou et se prépare à devenir professeur d'université. Il a, bien évidemment, un (et peut-être même deux) livre en chantier sur la période du XVII° siècle et participe à diverses conférences et colloques auxquels il est invité. Son agenda est bien rempli.
En plongéeSur la pointe des pieds et bras levés, Séverine et Aurélie prennent de la hauteur pour offrir de belles photos à leurs lecteurs
La presse pressée ?
Aurélie perdue dans ses pensées et Eric qui souffle ! Il étaient vraiment si longs que ça les discours ?
RETROUVAILLES
La cordiale accolade de Jean Lassale et Daniel Lavignotte heureux de se revoir. Ils se sont même embrassé ! Eric Gildard a, lui aussi, immortalisé cet instant dans son numérique.
LORSQUE ANDRE ARRIAU ET DAVID HABIB SE CROISENT....
C'est toujours amicalement animé ! Souriant au début, un peu tendu par la suite !
VACHEMENT BEARNLa vache est l'emblème du Béarn. Abel Sarthe installé depuis peu à Salies estime qu'elle n'est pas suffisamment mise en valeur et qu'elle est trop peu utilisée pour communiquer et mettre en valeur l'image du terroir.
Aussi, avec le concours de l'illustrateur Pierre Gonzales, il a créé "Béarnette" en lui donnant une couleur rouge qui pète, avec des cornes noires en forme de lyre, une écharpe foncée autour du cou, des yeux écarquillés, et qui se pourlèche les babines avec gourmandise.
Pour lancer "Béarnette" en cartes postales, autocollants, affiches, Abel Sarthe, accompagné de son ami photoghraphe palois Richard Palette, a fait le tour du forum des associations, le samedi à Salies, et du salon du livre, le dimanche à Orthez. Ils ont recueilli 150 signatures avec des commentaires encourageants. A suivre.
Récréation
Les professeurs de lycée à la retraite ont de l'humour. Le nouveau préfet des P.A. (à gauche sur la photo) a pu constater qu'à Orthez les inaugurations se déroulent toujours dans une ambiance bon enfant.
Scarabés envolés
Jacky Castaingts qui conduisait un groupe de l'Arrayade dans les allées de la Moutète avait la mine des mauvais jours. Il était désolé d'apprendre que des scarabés de la collection de Jean Vivant aient été dérobés. Il s'agit de spécimens de grande valeur.
Ca s'est passé, nous a-t-il dit, vraisemblablement à l'heure du repas du midi, à un moment ou la surveillance s'est un peu relâchés. Vraiment il y a de quoi se mettre en colère !
Hugues Aufray et les Reclus
Auteur du volumineux et très précieux livre sur Armand Reclus à qui l'on doit l'étude et le tracé du canal de Panama, Gérard Fauconnier (notre photo) est en train de préparer un nouvel ouvrage sur la saga des Reclus, "ces 5 frères dont le père était pasteur à Orthez et qui s'illustrèrent, chacun à sa façon, dans les grandes découvertes de la seconde moitié du XIX° siècle".
Après avoir pris contact, il y a une semaine avec le bordelais Philippe Reclus, professionnel de "l'évènementiel", il projette d'organiser au château d'Orion où vécut le chirurgien Paul Reclus, ancien conseiller général de Salies (grand-père de Jean Labbé), un rassemblement de tous les Reclus, parmi lesquel figure l'épouse de Hugues Aufray qui est une descendante de cette prestigieuse famille.
René Ricarrère vers une réédition
Présent les deux jours aux journées du livre, l'ancien maire d'Orthez, René Ricarrère, conseiller régional d'Aquitaine, en charge des langues régionales, a eu plaisir de revoir André Henry, ministre du temps libre de François Mitterrand. Il a également pu constater que son livre "Le feu et les braises" " connaissait toujours un grand succès.
A tel point qu'il va bientôt être épuisé. Et qu'il va falloir prévoir une réédition.
Gildard veut reconstruire !
Le poète-écrivain, virtuose des alexandrins, biographe et photographe, Eric Gildard est toujours un ardent partisan de la reconstruction du Château Moncade.
Même retiré sur sa côte landaise natale, il suit de près les manifestations culturelles de la cité de Fébus, et s'obstine, contre vents et marées, à défendre son projet "Moncade" avec un entêtement qui lui coûta, jadis, le poste d'adjoint à la culture au terme du premier mandat Ricarrère.
Dimanche, aux journées du livre, devant un jeune journaliste il insista : "Voilà un ambitieux chantier, qui pourrait être échelonné dans le temps, et qui serait mobilisateur, fédérateur, éducatif, culturel, social, avec des retombées touristiques, donc économiques, immédiates! "
Secrétaire perpétuel d'Orthez Cité du Livre, Eric Gildard va-t-il tenter de convaincre ses amis ? Ou bien va-t-il en faire un livre en pensant que, peut-être, un jour...