1 octobre 2009
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LES ANNEES MAISO
L'Oustaü dou Saleys a le privilège de présenter 40 ans de vie salisienne grâce aux archives personnelles confiées, l'espace d'une expo, par Maiso.
Maiso (Edmond Maisonnave) fut de 1963 à 2003 correspondant du journal Sud-Ouest dans la cité de sel.
Il a, au fil des années, minutieusement classé et légendé ses photos dont il effectuait les tirages dans le laboratoire de l'agence Sud-Ouest d'Orthez.
En 40 ans, il a, ainsi, archivé et remarquablement conservé, des milliers de photos.
"Ce riche patrimoine photographique constitue un précieux trésor, et, grâce à l'amabilité de notre ami Maiso les Salisiens vont pouvoir en profiter jusqu'au 10 octobre" déclara, au moment du vernissage, Philippe Villaine, président de l'association l'Oustaü dou Saleys, qui, avec son équipe de bénévoles, a mis en scène cette exposition présentée sur 15 panneaux (répertoriés par thèmes) tandis qu'une quinzaine d'albums sont à la disposition du public.
Olivier Plagnol, directeur de l'édition Béarn et Soule de Sud-Ouest, souligna à son tour "qu'il était rare qu'un correspondant local officie aussi longtemps, et qu'il était vraiment exceptionnel de découvrir des archives de cette importance". Il félicita chaleureusement le photographe Maiso et en profita pour mettre en évidence "le travail des correspondants qui sont un maillon essentiel du journal".
Le maire et conseiller général Claude Serres-Cousiné se déclara agréablement surpris de la qualité mais aussi de l'intérêt de cette expo pour la ville de Salies : "Une photo est un instant qui s'arrête, une vie qui s'en va. L'impact d'une photo peut être plus fort que le texte. Maiso, avec son talent et son énergie, et grâce à la parfaite connaissance de sa ville, a su faire parler ses photos ! Nous lui disons merci."
Dès son ouverture, l'expo a attiré un nombre record de visiteurs. Le vernissage a été une belle réussite.
Un seul regret : Maiso n'était pas là ! Suite à quelques petits ennuis de santé il a été, voici quelques temps, hospitalisé, mais il sera rapidement et complètement remis sur pied.
Il était représenté par son épouse Monique et c'est elle qui a bénéficié des applaudissements, qui a reçu les félicitations, les encouragements, et aussi, les voeux de prompt rétablissement, qu'elle a transmis, avec un évident plaisir, et beaucoup d'émotion, le soir même à son cher mari.
J.S.
EXPO MAISO : ouverte jusqu'au 10 octobre, de 14h30 à 18h30, à l'Oustaü dou Saleys. Entrée libre

















































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Maiso de Salies !

Apercevoir Maiso arrivant au guidon de sa fameuse mobylette signifiait forcément qu’un événement de la vie locale se tramait dans le coin. Il ne restait plus qu’à ouvrir le journal le lendemain pour savoir.

Il n’y a pas grand chose à ajouter aux mots de Jean-François Lemoîne, l’ancien P.D.G. de Sud-Ouest : « Je vous présente Maiso, un pilier de notre journal », avait-il dit, en juin 1997, à une dame au nom truffé de particules, qui accueillait dans son château de Saint-Emilion la fête des correspondants de Sud-Ouest.
Maiso, a toujours été un correspondant de presse dévoué, disponible, rigoureux, exigeant avec lui-même.. et avec les autres ! Allez, on peut le dire, il a aussi un sacré caractère et ne manque pas une occasion de râler. "Ce sont les petits défauts... de ses qualités" concèdent ses amis.
En effet, l'homme n'est pas toujours commode. Certains s'en souviennent. "Quand je suis persuadé d'avoir raison, on ne peut rien m'imposer." C'est comme ça. Maiso tient à son indépendance et à ses certitudes. Mais au-delà de ses prises de bec ou de ses humeurs, il aime les Salisiens et porte Salies dans son coeur.
A la retraite depuis 2003, il n’en continue pas moins à s’adonner à la photo. Pour son plaisir. C’est sa passion !
Lors de ses balades le long du Saleys, en mobylette bien sûr, ou dans le Pays-Basque voisin, au volant de sa voiture, il garde l’appareil photo à portée de main, pour fixer dans la boîte ses coups de cœur, que ce soit un beau paysage qui se présente ou une scène de vie qu’il a le réflexe de saisir. Maiso toujours bon pied et bon œil ! L’œil vif et curieux du photographe.
Il s’est mis au numérique, bien évidemment ! A 74 ans , il vient même de s’acheter un ordinateur et commence à maîtriser la souris avec l’aide (indispensable) de son aimable épouse Monique.
Maiso, plus photographe que jamais, continue à mitrailler. Il a encore beaucoup de pages à garnir dans l'album photo et beaucoup d'espace à remplir dans le disque dur de son ordinateur. Il est bien parti pour user une neuvième mobylette !
Jean Sarsiat

Ici, Maiso avec votre serviteur, en reportage sur le green du golf de Salies-de-Béarn

Maiso toujours bien entouré : ici, à Salies, lors de la réunion annuelle (autour d'une bonne table) de l'agence Sud-Ouest d'Orthez avec les secrétaires de rédaction de l'édition Béarn-et-Soule, Valérie Pras et Delphine Coppé