La bastide de Navarrenx qui est entrée, voici 2 ans, dans le cercle des Plus Beaux Villages de France, "est riche de lieux méconnus, rares, étonnants". Ce patrimoine caché a été présenté au public, dimanche dernier, lors d'une visite guidée animée par Cécile Tison, directrice du Pays d'Art et d'Histoire (PAH) du Béarn des gaves.
Avec l'autorisation exceptionnelle des propriétaires qui ont aimablement accepté d'ouvrir les portes de leurs maisons, on a pu découvrir dans le prolongement de la Porte St Antoine, les prisons de la bastide et les nombreuses inscriptions gravées dans la pierre et dans le bois par les prisonniers. Le propriétaire des lieux, Pierre Darricades, qui habite dans l'ancienne salle des gardes, transformée en un coquet appartement au premier étage, accueillit les visiteurs et leur montra également l'entrée du souterrain qui passe sous les remparts et qui débouche à l'entrée du pont qui enjambe le gave.
Dans la rue principale, chez Régis Gabastou, au Relais des Jacquets, Cécile Tison expliqua le plan d'urbanisme des bastides, villes neuves du Moyen-Age, présentant des maisons aux façades étroites, alignées avec une régularité parfaite.
Puis ce fut la découverte, d'un précieux vestige du couvent des capucins, au fond du jardin privé de la maison Duplaà, derrière l'ancien garage de Jean Duplàa.
Cette visite insolite de la cité était organisée par le PAH du Béarn des gaves dans le cadre des journées du patrimoine.
Au patrimoine privé s'ajouta une halte à la mairie, à la poudrière, à la porte Saint-Antoine, et au bastion des contremines (et son souterrain de 300 mètres) ...
La poudrière
A côté de la porte St Antoine, les anciennes prisons
Le plan d'urbanisme des bastides
Un vestige du couvent des Capucins
Le bastion des contremines