Général 5 étoiles, il fut le numéro 1 de la gendarmerie en France. A la retraite il s'était retiré dans sa maison du quartier Lasbordes à Sauveterre-de-Béarn.
Nous apprenons la disparition du général d'armée Jean Rivière qui a quitté ce monde dans la nuit de lundi à mardi, chez l'une de ses filles, à Marseille, où il était soigné depuis plusieurs mois. Il souffrait d'un cancer qu'il affrontait courageusement. Nous l'avions rencontré fin mars au marché de Salies, très affaibli. Ses médecins l'avaient autorisé à venir passer quelques jours dans sa maison du quartier Lasbordes à Sauveterre-de-Béarn, où il s'était retiré la retraite venue.
Au début de sa carrière, jeune capitaine, il avait occupé les fonctions de commandant de la compagnie de gendarmerie d'Orthez. C'est l'époque où, avec son épouse Anne il avait acheté un belle maison dans la campagne, entre Sauveterre et Salies, pour en faire une résidence familiale.
Après Orthez, il partit à l'état major de la gendarmerie à Paris, et poursuivit ensuite sa brillante carrière à divers postes de commandement jusqu'au grade de général 5 étoiles, accédant à la plus haute fonction de la gendarmerie en France. Il termina sa carrière au poste d'inspecteur général de la gendarmerie. Il était commandeur de la légion d'Honneur
A l'heure de la retraite il se se retira dans son Béarn, une région qu'il appréciait beaucoup et où il aimait réunir toute sa famille.
On garde le souvenir d'un homme d'une grande simplicité malgré les hautes fonctions qu'il exerça. Aimable, abordable, on avait toujours un grand plaisir à le rencontrer.
Les obsèques de Jean Rivière seront célébrées le samedi 10 juin 2023, à 14 heures, en l'église Saint Vincent, à Salies de Béarn.
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