16 septembre 2009
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Plus que de longs discours, ces photos prises en gare d'Orthez, montrent l'importance et l'utilité des arrêts TGV dans ce coin de Béarn, au centre de Pyrénées-Atlantiques.
Et il suffit d'interroger notamment les étudiants en partance vers Bordeaux, Tours ou Paris, pour se rendre compte à quel point ils tiennent à leur TGV. Ils se disent même prêts à monter au créneau pour se faire entendre et comprendre, si par cas il était envisagé, à l'avenir, de supprimer ce service public, et d'obliger ainsi les étudiants et autres usagers à aller chercher une gare TGV, 40 ou 50 km plus loin .
Dans le Béarn des gaves et la Soule voisine, la mobilisation et la détermination sont sur la bonne voie, avec le souci d'éviter certaines querelles et bisbilles politiciennes et personnelles qui n'ont d'autre finalité que de court-circuiter la gare d'Orthez.
Au plan politique, un large consensus se dégage en faveur d'Orthez au coeur du bassin Lacq-Orthez Béarn des gaves et pays de Soule.
Les sections du Parti socialiste d'Orthez et de Mauléon-Soule demandent clairement que la future LGV passe par Orthez.
Idem pour le Modem tout comme la section cantonale d'Orthez du parti radical,
qui apportent tout leur appui au collectif LGV-Orthez-Oui conduit par René Ricarrère, conseiller régional et ancien maire d'Orthez.
Le conseil municipal d'Orthez , sous l'impulsion de son maire Bernard Molères, et du premier adjoint Emmanuel Hanon, a déjà voté, à l'unanimité, une motion pour demander que la ligne Dax-Orthez-Pau soit inscrite dans le dispositif LGV "avec passage et arrêt des TGV à Orthez". Une motion contenue sur une page dans laquelle à quatre reprise il est fait mention de développement (développement économique du pays d'Orthez, développement économique du Béarn, développement des voies de communication, développement de la gare d'Orthez et de celle de Puyoo).
La communauté de communes de Sauveterre-de-Béarn a également délibéré en faveur de la gare LGV d'Orthez et de nombreuses autres communes ont pris ou sont en train de prendre la même initiative en votant un texte soumis par le collectif qui, par ailleurs, a déjà dépassé le cap des 1000 signatures !
Pour la clarté du débat, rappelons qu'il n'y a pas comme certains le disent, un projet de tracé qui passerait par Pau et un autre qui passerait par Orthez..
-Il y a un projet défendu par la CCI de Pau-Béarn et par quelques leaders politiques départementaux (qui apparemment ne sont pas suivis par leur base) qui passe par Pau mais qui laisse Orthez de côté.
-Il y a un projet impulsé par le collectif et qui fédère de plus en plus de monde, de tous bords et de tous horizons, qui passe par Orthez ET par Pau.
"La LGV un rendez-vous historique"
Le collectif va prochainement se transformer en association. L'un de ses membres, Jean-Alain Laplace, chef d'entreprise, président d'honneur de Lacq-Plus, prépare un dossier économique pour ouvrir des perspectives, dans le cadre de la future LGV. Des pistes dont pourraient bénéficier les friches industrielles du secteur de la gare d'Orthez..
Profondément attaché à sa ville d'Orthez et au bassin industriel Lacq-Orthez-Béarn des gaves, Jean-Alain Laplace, estime que, dans l'esprit d'un aménagement cohérent du territoire, Orthez "a un rôle de territoire médian à jouer entre Pau et Bayonne au centre du département". Et d'ajouter : "Dans les années 60, avec le gisement de Lacq, Orthez a loupé un important rendez-vous. La LGV nous offre l'occasion d' un deuxième rendez-vous avec l'histoire. Je serais désolé de le rater !"
Ne le ratons pas !
J.S.
Pour voir le reportage photo sur les friches industrielles ainsi qu'un article de la CCI datant du début des années 80, portant sur le l'activité industrielle d'Orthez-Salies, cliquer ici :
GARE D'ORTHEZ : DES HECTARES DE FRICHES INDUSTRIELLES QUI NE DEMANDENT QU'A REVIVRE !
Dimanche, que ce soit à 15 heures ou à 18 heures, il y avait beaucoup de monde à l'arrêt TGV en gare d'Orthez.
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ECONOMIE : LES DEUX IMPORTANTES RENCONTRES DU COLLECTIF EN JUILLET DERNIER
Petite piqûre de rappel : le collectif lgv-orthez-oui, a rencontré le 2 juillet dernier, à Lacq, François Virely, directeur de la SOBEGI et président de Lacq-Plus ce qui a donné lieu, en présence de Jean-Alain Laplace, président d'honneur de Lacq-Plus, à un échange fructueux sur le bassin d'emploi Lacq-Orthez et le futur tracé de la LGV.
Le 30 juillet, c'est Frédéric Perrière, directeur des études à Rédeau Ferré de France qui a été accueillir par le collectif pour visiter la gare et prendre connaissance des friches industrielles autour de la gare, sur les deux rives du gave, qui pourraient ouvrir des perspectives de développement économique.
Frédéric Perrière, répondant aux questions des journalistes, affirma que "Pau-Bordeaux" en 35 minutes c'est impossible.
A Lacq, rencontre du collectif avec François Virely, directeur de la SOBEGI et président de Lacq-Plus
Frédéric Perrière, directeur des Etudes à Réseau Ferré de France, venu visiter la gare d'Orthez et les friches industrielles, à l'invitation du collectif
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EN GARE D'ORTHEZ UN VENDREDI APRES-MIDI
Quelques clichés qui traduisent la vitalité de la gare du païs d'Ortes