Magnifique succès de l'ensemble choral ARIOSO dirigé par Stéphanie Salvo, avec Damien Guille au piano. 

L'église Saint-Pierre d'Orthez avait fait le plein. Le public invité à voyager Outre Atlantique au travers de musiques très expressives et inventives a manifesté par de longs applaudissements son plaisir d'assister à cette belle soirée qui restera gravée dans les mémoires.

Au château d'Orion

CONCERT : Samedi 10 juin, à 19h30, dialogue saxophone-viole de gambe, avec Christian Elin et Anna Zimre 

Star internationale du saxophone et de la clarinette basse, l’Allemand Christian Elin nous fait l’honneur de s’arrêter à Orion.

Il joue avec les plus grands chefs (Simon Rattle, Mariss Jansons, Zubin Mehta entre autres), les plus grands orchestres philharmoniques (Munich, Berlin, Bâle…), les plus grands solistes (Lang Lang, Barbara Hannigan, Christian Lindberg par exemple).

En duo ici avec Anna Zimre à la viole de gambe, Christian Elin nous propose, sous le titre « Gambelin », une promenade originale à travers le temps. Allant de Diego Ortiz (1510-1570) à Monsieur de Sainte-Colombe (1640-1700) – rappelez vous le film « Tous les matins du monde » qui lui était consacré- à Jean- Sébastien Bach (1685-1750), ce concert exceptionnel nous réserve aussi quelques surprises qui donneront au dialogue saxophone-viole de gambe, une coloration unique.

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RENCONTRE : dimanche 11 juin, à 17 heures , littérature et géographie avec Jean-Baptiste Maudet

Vous ne quitterez pas Orion facilement car le lendemain dimanche 11 juin, à 17heures , l’écrivain géographe Jean-Baptiste Maudet vient nous présenter son dernier livre « Tropicale tristesse ».

Le grand ethnologue Claude Lévi-Strauss publie en 1955 « Tristes tropiques », une méditation philosophique et sociologique à partir de son expérience au Brésil chez les Indiens Nambikwaras, livre mélancolique qui va révolutionner notre rapport à l’ethnologie et notre regard sur ce qu’on appelait encore les « sociétés primitives ».

Plus question de faire de l’ethnologie comme avant. 50 ans plus tard, Jean- Baptiste Maudet imagine une jeune femme française, qui, fascinée par le visage d’un Indien brésilien entrevu dans un court-métrage un soir à la télé, décide de partir en quête de cet Indien. Elle ne sait rien de la réalité moderne de l’Amazonie et la voilà plongée, talons hauts aux pieds, dans ces tropiques Lévi-straussiennes où le réel et l’imaginaire ne cessent de se croiser. Jean-Baptiste Maudet nous propose un conte voltairien, où humour et tendresse se mêlent.

Jean - Marc Terrasse


Pour pouvoir bien préparer  ce concert et cette rencontre, il est demandé de bien vouloir réserver  en envoyant  un message à l’adresse mail : rencontre.orion@gmail.com  ; ou appeler au numéro : 06 40 48 26 13

 

Réalisée par les Amis du Vieux Salies, l'exposition dédiée à Léonce Lecoarret, alias Al Cartéro, a été inaugurée.

Installée dans la salle de la Mude, face au musée du sel, elle est ouverte du lundi au samedi, l'après-midi, à partir de 13 h 30, jusqu'au 31 octobre. Entrée gratuite.

On y découvre de précieux  documents retraçant la carrière du médecin, le patrimoine qu'il a légué à la ville de Salies, l'oeuvre poétique dont il est l'auteur, et la contribution qu'il apporta au mouvement du félibrige initié  par Frédéric Mistral.

RAPPEL : Les 17 rendez-vous échelonnés tout au long de l'année 2023 pour commémorer les 100 ans de la mort du médecin-poète Al Cartéro :  https://www.paysdesgaves.com/2023/03/salies-de-bearn.html

Lire également, l'inauguration du nouveau buste dévoilé à l'EHPAD : https://www.paysdesgaves.com/2023/05/centenaire-al-cartero.html

L'enclume a disparu depuis plus d'un demi siècle. Elle est revenue au premier plan de la fresque en trompe l'oeil qui, désormais, décore la façade de l'ancienne forge transformée par la municipalité de Jasses en bibliothèque.

L'artiste landaise Anne Larose qui excelle dans les décors de façades, a donné de la couleur en reproduisant un paysage de pâturage d'estive dans les Pyrénées. On y voit un hommage à Grat et Etienne les deux bergers qui, chaque été, amenaient leurs troupeaux de brebis en transhumance dans la vallée d'Aspe. Le petit chien d'Anne-Marie qui a offert cette ancienne forge à la commune, figure sur l'un des côtés du petit bâtiment. Il monte la garde au pied du mur en pierres du gave minutieusement dessinées et qui font aussi vrai que nature. Le gave, majestueux, et les blondes d'Aquitaine dans la prairie, témoignent également de l'identité du village.

Stevens a, très artistiquement et habilement, aménagé l'intérieur avec un stock de palettes transformées en étagères pour accueillir la bibliothèque et  qui, tout en haut, ont été taillées pour mettre à l'honneur  les principaux sommets de nos chères Pyrénées.

Le premier voisin, l'abbé Jean Casanave, à la retraite (active) dans sa maison familiale Bartaloumè,  a signé un billet dans la Gazette du Béarn des gaves et également dans sa page facebook (Jan de Bartaloumé) (1), pour évoquer quelques précieux souvenirs de l'ancien temps, celui  du tintement du marteau qui battait le fer sur l'enclume et "du concert de bêlements, de cloches et de bidons de lait tintinnabulant qui accompagnait le rituel laitier". Voici, ci-dessous, le texte rédigé par Jean Casanave, alias Jan dé Bartaloumè, et qui a battu un record de visites et de partages  sur les réseaux sociaux.

J.S.

(1) Jean Casanave (Jan dé Bartaloumè) vient d'achever sa trilogie aux éditions Médiaspaul. Après "Le roman inachevé du boeuf de la crêche" (2020), "Ces incroyables croyants" (2022), voici que va sortir le 1er juin prochain "L'âne se jette à l'eau". Ce dernier livre dont la couverture est illustrée d'une aquarelle représentant l'âne... en cure à Salies, met en scène un bourricot chroniqueur, compagnon du boeuf dans l'étable de Bethléem, témoin de siècles d'histoire de l'humanité en quête de sens et de spiritualité.

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C'est entourée de ses 4 fils, de ses 11 petits-enfants et de ses 6 arrières petits-enfants, que Madeleine (Mado) N'Haux  a soufflé ses 100 bougies au cours d'un repas familial, le dimanche 7 mai, à l'auberge Claverie à Audaux. Deux jours plus tard, elle a eu les honneurs d'une réception à la mairie de Bugnein où, le maire Philippe Susbielles lui offrit un magnifique bouquet de fleurs printanières avec Champagne et petits fours. Une réception qui était également l'occasion de réunir et de saluer  la famille N'Haux dont l'entreprise  de mécanique et construction de matériel agricole tient une place de premier plan dans le tissu économique du Béarn des gaves. Mado a d'ailleurs été, durant plusieurs décennies, un maillon important  (aux côtés de son mari Laurent) dans le développement de la société Jules N'Haux et fils. Et, d'une manière générale,  sa vie professionnelle a été particulièrement riche en expériences et réussites.

Originaire de Bastanès (famille Laplacette), première de sa classe à l'école communale, elle fut envoyée à l'école supérieure (collège) d'Oloron  ou elle continua à briller au palmarès des meilleures notes. Une belle carrière dans la fonction publique aurait pu s'ouvrir à elle, mais elle fit le  choix du monde de l'entreprise. Après avoir travaillé à Navarrenx, à l'étude notariale de Me Verdale,  ce qui fut une expérience formatrice, elle entra dans les bureaux des Ets Descazeaux, une florissante usine de chaussures. Ensuite elle quitta Navarrenx pour Oloron, où elle se vit confier  le poste de secrétaire de direction des  établissements Beighau, leader avec Laulhère, dans la fabrication des bérets. En 1949, changement de cap  professionnel suite à son mariage avec Laurent N'Haux  dont elle a rejoint l'entreprise. Elle prit en main la  comptabilité et l'administratif avec d'autant plus d'autorité et de dynamisme qu'elle avait une solide expérience pour ce métier  qu'elle exerçait  avec passion. En plus du travail de bureau elle fut une maitresse de maison accomplie, toujours aux petits soins pour ses 7 hommes vivant sous le même toit : son mari Laurent, son beau-père Jules, et ses 5 garçons. Les soirées étaient bien occupées, elle trouvait même le temps de tricoter. Sans oublier le jardin qui était son domaine  jusqu'à  il y a encore trois ans.

Suivant la tradition familiale, avec son mari Laurent elle a eu le bonheur de voir quatre de ses 5 enfants reprendre le flambeau de l'entreprise : Robert (diéséliste de formation, directeur de la société), Daniel (plombier-chauffagiste), Roland (forgeron), Fernand (mécanicien). Tous les 4 sont actuellement de jeunes retraités. L'aîné, Gérard, décédé à l'âge de 59 ans, fit carrière dans la motoculture à la Maison du Paysan. 

Premier constructeur européen de dépouilleuses 

La technicité et l'inventivité des frères N'Haux donna de l'essor à leur entreprise qui a rapidement connu une solide renommée en France et à l'international avec la fabrication  d'une machine à dépouiller le maïs (appelée également effeuilleuse) de leur invention et dont ils détiennent le brevet, et la mise au point d'une castreuse à maïs. Ils proposent une gamme complète de machines et matériels pour la récolte du maïs et sont 1er constructeur européen de dépouilleuses. Les ateliers dans le bourg de Bugnein étant devenu trop étroits,  l'entreprise  a déménagé  à Susmiou, en bordure de la départementale et emploie actuellement trente salariés permanents auxquels s'ajoutent une dizaine d'intérimaires en saison. 

Aujourd'hui, c'est la quatrième génération qui est en train de prendre les rênes de l'entreprise  avec les trois frères et soeurs  Guillaume, Coralie et  Benjamin qui sont les enfants de  Robert et Yolande N'Haux.  Yolande, qui a succédé à Robert (retraité) au poste de président-directeur,  est en train d'assurer la transmission.  Gaëtan, le fils de Roland N'Haux a intégré la société en tant que salarié. La saga familiale des N'Haux se poursuit. 

J.S.

ARCHIVES 

Dans son édition du 22 décembre 2010, Sud-Ouest annonçait que les Ets N'Haux, créés en 1912 par Jules N'Haux, étaient en train d'engager l'achat du site de la pâtisserie de la Navarre, à Susmiou. La "secte de Sus", la Communauté de communes, et d'autres propositions d'achats étaient sur les rangs. Finalement, c'est la vente à la Sté N'Haux porteuse d'emplois et de potentiel de développement qui se concrétisa.