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5 juillet 2009 7 05 /07 /juillet /2009 21:54

Marcelo Ordoñez et Dani Grangé, de retour en Béarn pour quelques jours de vacances


Durant ses nombreuses années passées en Béarn, le chorégraphe équatorien Marcelo Ordoñez (Ballets Ordoñez), ambassadeur de la culture sud-américaine en France et en Europe,  avait fait d'Orthez  son port d'attache.

Il y a deux ans, il a quitté la cité de Fébus et l'Atelier de danse des Capucins, pour retourner dans son pays natal,  avec son amie  Dani Grangé. Ils se sont installés dans la ville de Cotogchoa, dans la montagne,  à 30 minutes de Quito la capitale de l'Equateur.

Là-bas il poursuivent leur activité professionnelle. Marcelo travaille sur  un grand projet de centre culturel  lié à  la danse, au théâtre, à la musique et au cinéma. Dani a ouvert un cabinet de podologue.
Parallèlement à la pratique de leur métier d'origine, ils se sont lancés dans une grande aventure : l'élevage et la transformation de canards gras...

Nous les avons rencontrés dimanche dernier à Navarrenx. Revenus quelques jours en Béarn pour respirer l'air des Pyrénées, ils visitaient l'exposition Remp'Arts dédiée à l'artisanat d'art.

"En Equateur,  ils ne connaissaient pas le foie gras. Il y a bien des canards, mais ils ne les mangent pas. Ce sont des canards de compagnie ou de décoration"  raconte Dani Grangé.

Marcelo, fin gourmet, qui a appris du côté Orthez à apprécier le foie gras, a donc eu l'idée originale d'importer dans son pays ce savoir-faire ancestral qui fait partie des traditions gasconnes. Et il a fait  sienne la marque "Au Gascon" pour indiquer l'origine de sa petite entreprise.
En un an, il a fait  1000 canards. Avec un succès immédiat. Restaurateurs et particuliers se les sont arrachés. Mais pour Marcelo et Dani, pas question d'aller au delà des 1000 têtes :
"Nous voulons maîtriser la qualité,  nous avons choisi de rester  au stade artisanal !".  

Où ont-ils appris à travailler le canard ?  
"Dans la région d'Orthez, bien sûr !  Avant de quitter la France nous  avons rencontré des personnes qui nous initié à l'élevage, au gavage, et qui nous ont confié les  recettes pour cuisiner et mettre en boîte le foie gras et les  divers morceaux".

Le maestro Marcelo Ordoñez,  toujours aussi inventif et entreprenant,  n'est pas peu fier d'avoir réussi son pari.
De retour au pays il s'est attaqué à un autre challenge : devenir un homme politique. Il a été candidat aux élections municipales au sein d'une équipe proche du président Rafael Correa. Mais il a  été battu ... de 8 voix ! La prochaine fois ce sera la bonne. Quoi de mieux que quelques délicieuses  tranches de foie gras pour nouer des relations fructueuses ?

Jean Sarsiat

Pour joindre Marcelo Ordoñez : balletsord@hotmail.com 

Marcelo et Dani, visiteurs très intéressés par le  marché de l'art et de la création à Navarrenx
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29 juin 2009 1 29 /06 /juin /2009 21:47

Où passera la future LGV Pau-Bordeaux ? Deux scénarios, finalement, se dégagent.  L'un descend tout droit de Dax (le shunt de Dax),  dessert  Orthez,  et  emprunte,  d'Orthez à Pau,  le tracé de la ligne actuelle qui ne pose pas problème pour être transformée en ligne LGV.  L'autre,  passe par Hagetmau et descend directement sur Pau.

Le scénario par Hagetmau, ardemment défendu par la CCI Pau-Béarn, permettrait un gain  de temps de 10  minutes mais éloignerait toute la zone de Lacq-Orthez-Salies (qui va également du sud de la Chalosse à la Soule) d'une gare  LGV .  Orthez perdrait sa position de gare TGV !

Le débat est lancé.

Ce début de  semaine , la CCI a organisé une intéressante réunion publique, au palais Beaumont pour présenter son projet LGV  ainsi que la liaison routière Pau-Oloron. Excellente initiative du président de Stampa qui avait invité Jean Poulit, éminent spécialiste de l'aménagement du territoire,  conseiller technique de la la CCI Pau-Béarn,  pour  animer une conférence sur  le thème : "Investir pour l'avenir des entreprises et positionner le Béarn dans la course des métropoles européennes". 
Jean Poulit plaida  fermement pour un shéma qui privilégie la vitesse : "Un territoire bien desservi permet aux hommes de travailler en coopération et induit, grâce à un meilleur échange de savoir-faire, la création de richesses plus nombreuses (...) . Lorsque les infrastructures s'améliorent, les vitesses moyennes de déplacement motorisé progressent, les distances parcourues à temps de transport égal, croissent."
Concernant la LGV, le conférencier focalisa son intervention sur le bassin de Pau et celui d'Oloron. Il indiqua que le scénario de la CCI était celui qui, en terme de performance économique,  générait le plus de retombées dans  des proportions qui vont du simple au double. Pour son calcul il se base sur  une  méthode  dont il est  le concepteur et qui a été utilisée, notamment,  pour évaluer les projets ... du "Grand Paris" !

Et Orthez, et le complexe de Lacq, et Salies-de-Béarn, et la Soule,  dans tout ça ? René Ricarrère et Jacques Pédéhontaa, réagirent pour dire  qu'on ne peut pas, qu'on ne doit pas,  oublier  ce centre  du département autour de la ville d'Orthez qui,  pour des raisons économiques, humaines, géographiques et historiques, entend  conserver l'acquis TGV !

Même si le mode d'évalutation des retombées économiques ou des temps de parcours  divisent  les spécialistes de ces questions, le travail  de Jean Poulit, pour le compte de la CCI,  a eu le mérite de bien situer l'enjeu LGV en terme de développement économique, et de provoquer une mobilisation en faisant prendre conscience qu'il est vital pour  le  Béarn d'être situé  sur des axes stratégiques.
 Mais le Béarn ce n'est pas seulement Pau, c'est aussi le bassin d'emploi Lacq-Orthez en pleine reconversion, la station thermale de Salies-de-Béarn à la recherche d'une nouvelle dynamique, des secteurs comme Orthez et Mauléon sinistrés par la disparition des industries traditionnelles (il n'y a qu'à voir les friches autour de la gare d'Orthez). C'est également  deux  pôles nouvellement créés autour de Salies/Navarrenx  et de  Monein, pour  faire de ce  centre du Béarn  une véritable destination touristique...

Des voix s'élèvent,  de plus en plus nombreuses,  et de tous bords,  pour souhaiter  une solution qui prenne bien en compte l'ensemble du territoire. Il faut sauver la gare d'Orthez !

J.S.

Le débat au Pälais Beaumont organisé par la CCI était animé, avec talent, par Eric Dournès qui, après avoir fixé les enjeux et  fait le lien entre les divers intervenants,  donna  la parole au public. Une  réunion de qualité, de bons échanges. On n'a pas fini de parler de la future LGV en Béarn. C'est normal. C'est la démocratie.
Ensuite, après le débat public, il reviendra à nos gouvernants de décider.

Le calendrier

Eté 2009 : propositions de critères de comparaison des scénarios retenus.
Autome 2009 : analyse multicritères des scénarios
Printemps 2010 : fin de l'étude et lancement du débat public

L'ouverture de la  LGV Bordeaux Pau est à l'horizon 2020. Mais, c'est courant  2010 que sera décidé le  tracé définitif




Jean Poulit  s'exprima avec talent sur un thème qui lui est cher. Il est, en effet, l'inventeur de Bison Futé, de la Chasse au Gaspi. En sa qualtié de   directeur régional de l'équipement de l'Ile de France, il a participé à la création de Marne-la-Vallée et à la politique de transports de la Région Ile de France.
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26 juin 2009 5 26 /06 /juin /2009 21:39

Aujourd'hui samedi 27 juin 2009, cela fait exactement 50 ans que notre ami Robert Cazala endossait, à Roubaix, le maillot jaune qu'il allait conserver jusqu'aux Pyrénées.
Un Orthézien s'est souvenu de cet anniversaire. Il s'agit de Féfé Julien qui fut un de ses plus fidèles supporters. Il a retrouvé dans ses archives des documents qui relataient ce fameux sprint de Roubaix qui est entré dans la légende du Tour de France.   Il nous a transmis six photos accompagnées d'une lettre hommage écrite avec le coeur.

Rappelons que Robert Cazala fut le capitaine de route de l'équipe Mercier (directeur sportif : Antonin Magne) dont le leader n'était autre que le célèbre Raymond Poulidor.


 

 

Lettre hommage à  Robert CAZALA

Cher Robert,

 

 Ce 27 Juin 1959 tous les Orthéziens, sportifs ou non, ont bondi de joie en écoutant la radio (il n’y avait pas encore beaucoup de téléviseurs à cette époque) pour saluer ta victoire dans la 3ème étape Namur-Roubaix du 46ème Tour de France. Cette victoire, acquise d’un boyau devant Jean-Claude Annaert, dans un de ces sprints ravageurs dont tu avais le secret, te permettait, grâce à la minute de bonification attribuée au vainqueur, d’endosser le « Maillot Jaune ». Quel exploit pour ton 1er Tour de France !!!. Ce Maillot Jaune tu allais le défendre et le porter durant 5 étapes, y compris dans la 6ème étape contre la montre Blain-Nantes (45,3 kms) où tu prenais une superbe  10ème place (vainqueur Roger Rivière). Malheureusement c’est dans l’étape Bordeaux-Bayonne, en arrivant dans ton pays, devant ton public, que tu devais rendre la tunique d’or et ce, qui plus est, sur une attaque de ton copain Marcel Queheille dans la côte d’Urt (si je me souviens bien ?).Tu ne méritais pas cela bien sûr, chez toi, juste avant la journée de repos. Parfois la loi du sport est dure. Mais quel plaisir tu as procuré à tes nombreux supporters durant cette folle semaine.

  Ce succès était le prélude à une carrière professionnelle exceptionnelle, ponctuée par de nombreuses victoires, dont 3 autres sur les 8 Tours de France auxquels tu as participé avec, en  apothéose, un sprint encore victorieux en 1961 sur la piste du Parc des Princes (21ème étape Tours-Paris)  devant  "Maître" Jacques  Anquetil lui-même, vainqueur de ce Tour.

50 ans déjà

Les Orthéziens se souviennent encore de ce moment de bonheur immense que tu leur as donné. J’étais à Marseille, au D.I.M. Sainte-Marthe, attendant d’embarquer pour l’Algérie. La joie de ta victoire a atténué en partie l’amertume du départ. Crois bien que j’ai fait partager mon enthousiasme à tout mon entourage !!!

Cher Robert, je voulais depuis longtemps rendre hommage à ton parcours sportif, à ta classe, à ta volonté, à ta gentillesse aussi (n’as-tu pas obtenu le prix orange du Tour !!!). J’en ai pour preuve ma rencontre avec un ancien vainqueur du Tour de France, Lucien Aimar, à Hyères en 1973, qui ne tarissait pas d’éloges sur toi. Et d’autres encore…

En ce jour anniversaire de ta victoire je te remercie profondément de tous ces bonheurs partagés et souvenirs engrangés qui  resurgissent en mémoire emportant dans une merveilleuse mélancolie  ces jours enfuis.

Pour tous tes amis et supporters, encore un grand merci, Robert.

Bien à toi. Avec toute mon affectueuse amitié

Féfé JULIEN

ancien maire-adjoint  de la ville d'Orthez 

(photo Miroir-Sprint)




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17 juin 2009 3 17 /06 /juin /2009 16:44

Qualifié par ses pairs de "plus grand botaniste de terrain de France", l'Orthézien Jean Vivant a eu les honneurs d'une réception officielle au Muséum de Bagnères de Bigorre.

Ce fut  l'occasion pour le maire de la station thermale, Rolland Castells, et pour Jacques Bruche, président du Conservatoire botanique national des Pyrénées et de Midi Pyrénées, d'accueillir Mme Jacqueline Vivant représentant son mari,   et de dire combien il était important et valorisant pour  le Conservatoire de Bagnères de posséder désormais
"cet immense trésor, que représente l'herbier de Jean Vivant".

En effet, l'Orthézien a  légué par donation au syndicat mixte du Conservatoire botanique pyrénéen,  en partenariat avec le syndicat mixte du conservatoire botanique sud-atlantique, son herbier représentant un volume de 10 m3 et qui fut transporté le 9 mars dernier, d'Orthez à Bagnères-de-Bigorre,  par camion frigorifique.   Le choix de faire ce don à une structure publique est un gage de pérennité et l'assurance que ce travail de toute une vie sera à la disposition de la communauté scientifique.

Gérard Largier, directeur du Conservatoire , insista sur la richesse de la collection Jean Vivant, accompagnée de courriers échangés avec 479 correspondants dans le monde entier : "
Ce travail est une référence pour les botanistes contemporains pour mieux comprendre l'évolution des espèces végétales".

Au fil des discours, prononcés par les élus,  par des chercheurs et professeurs d'université, par la direction du Conservatoire, les propos furent on ne peut plus élogieux :
"Botaniste et naturaliste, Jean Vivant  est un homme exceptionnel, qui s'est donné à fond pour sa passion sans aucune aide financière" . 
"L'herbier Jean Vivant est le fruit de l'intelligence dans le domaine de l'excellence ; c'est un outil d'utilité publique pour la connaissance et la recherche de demain".

Patrice Blanchet, directeur de la chasse, de la faune et de la flore au ministère de l'écologie, avait fait spécialement  le déplacement depuis Paris. Passionné de botanique, il a apprécié la valeur inestimable de cet herbier "qui n'est pas seulement une collection, qui n'est pas le fossile du futur,  mais qui est un travail de terrain qui, avec un logiciel, pourra être exploité et  permettra de comprendre comment évolue l'environnement. C'est un indicateur, un marqueur, porteur d'avenir pour la recherche scientifique". 

Jean Sarsiat

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Le site internet de Jean Vivant : www.jean-vivant.net  :  "La contribution de Jean VIVANT à la connaissance des plantes et des milieux naturels est considérable.  Or, chacun sait qu'un savoir qui n'est pas suffisamment diffusé est un savoir perdu. C'est pourquoi ce site met à la disposition des spécialistes et des amoureux de la nature, les listes de ses publications en botanique, mycologie et lichenologie".






De gauche à droite, Rolland Castells, maire et conseiller général de Bagnères-de-Bigorre, Jacqueline Vivant épouse de Jean Vivant,  Jacques Brune, président du Conservatoire botanique et conseiller général de Campan, Patrice Blanché, directeur de la faune et de la flore au ministère de l'écologie, Gérard Largier, directeur du Conservatoire




Très applaudie, Jacqueline Vivant n'a pu retenir ses larmes après avoir lu son discours retraçant, avec humour et quelques anecdotes  la passion de toute une vie de Jean Vivant.  Elle conclut en s'adressant à son époux pour lui dire l'admiration et l'amour qu'elle lui porte.
Jean Vivant, trop fatigué, n'avait pas fait le déplacement à Bagnères-de-Bigorre. Il était resté dans son jardin d'Orthez  où il continue inlassablement à s'occuper des ses plantes et de leur environnement. C'est là que, tous les jours, il se ressource  





L'Echo Béarnais d'Orthez et  divers  articles de la presse départementale, régionale et nationale,  consacrés à Jean Vivant, étaient présentés à l'entrée de l'exposition.  Exposition dont les Orthéziens avaient eu la primeur lors du salon du livre 2008 de la cité de Fébus. On y découvre notamment  une sélection des travaux de Jean Vivant, également des objets personnels, des correspondances
















"Cette passion de la botanique je crois que je la garderai toujours" écrivait, en 1944, Jean Vivant à ses parents







Un goûter végétal servi sur la grande table en marbre du Muséum a prolongé la cérémonie de réception officielle de l'herbier Jean Vivant

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CONSERVATOIRE BOTANIQUE ET MUSEUM DE BAGNERES-DE-BIGORRE DANS UN SITE MAGIQUE


Dans le verdoyant vallon de Salut, à Bagnères -de-Bigorre, les anciens thermes, réhabilités en 1999,  ont retrouvé une nouvelle vie en accueillant le Conservatoire botanique national des Pyrénées et de Midi-Pyrénées et le muséum/musée du marbre des Pyrénées. Le muséum propose également des expositions temporaires organisées par les botanistes du Conservatoire comme ce fut le cas pour la présentations de l'herbier de Jean Vivant

Renseignements :   
 www.cbnpmp.fr 
www.museesbagneres.fr



C'est à l'étage du Conservatoire, sous les charpentes, que l'herbier de Jean Vivant a rejoint les herbiers de Georges Bosc et Pierre Le Brun, ses contemporains, et celui de Louis Raymond de Carbonnières.
Ci dessous, les étagères où sont entreposés les milliers d'échantillons de la très riche collection de l'Orthézien Jean Vivant













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Bientôt une rue Jean Vivant à Orthez
.- Nous apprenons, de source municipale, que la ville d'Orthez  avait l'intention d'honorer Jean Vivant en donnant son nom à une rue ayant un lien avec un site naturel.  Très certainement du côté de Sainte Agathe, entre l'avenue de Navarre et le fronton.

Le 9 mars dernier, à Orthez, Jean Vivant confiant ses souvenirs à Raphaëlle Garreta, ethnologue au conservatoire botanique national des Pyrénées


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8 juin 2009 1 08 /06 /juin /2009 22:47

 

"On est au carrefour d'une décision historique" a déclaré René Ricarrère lors de la réunion publique du collectif LGV-ORTHEZ-OUI qui s'est tenue à Orthez, salle Pierre Seillant.

Certes, l'arrivée de la LGV,  entre les Landes et Pau, ce ne sera sûrement pas avant 2016/2020 ! Mais c'est maintenant qu'est en train de se préciser le tracé. Donc tout le monde a compris qu'il faut agir et  réagir vite si on veut  qu'Orthez et son bassin ferroviaire ne soient pas oubliés. C'est 15 cantons, 200 000 habitants et tout les complexe de Lacq qui sont concernés au plus haut point.

Le collectif lancé le 30 mars sous l'impulsion de René Ricarrère, atteint les 500 membres, et au train ou vont les adhésions, on devrait dépasser les 1000 avant la fin de l'année.

"Nous travaillons pour l'avenir. Il faut peser de tout notre poids, avec sérieux, sans entrer en conflit avec telle  ou telle  autre  proposition de tracé"  souligna Jean-Alain Laplace, ancien industriel et président fondateur de l'association Lacq-Plus (près de 10 000 emplois) qui, lors de cette réunion d'Orthez, avait pris place à la tribune aux côtés de René Ricarrère, conseiller régional et ancien maire d'Orthez, Jean Lassalle, député des basques et des béarnais, Jacques Pedehontaa, conseiller général de Navarrenx, Francis Escalé, maire de Baudreix, et David Grosclaude, journaliste, qui s'exprima en tant qu'usager du rail.

Michel Bernadicou, secrétaire de la section P.S. d'Orthez, et Aline Mesplès, conseillère municipale (Modem), apportèrent publiquement leur soutien au collectif.

Dans une belle envolée lyrique, Jean Lassalle, adhéra pleinement à la démarche engagée par René Ricarrère et le collectif : "C'est un combat juste !".


APRES LE COMITE DE PILOTAGE DU 16 JUIN A LA PREFECTURE : ORTHEZ SUR LA BONNE VOIE !!!

Voir réaction et commentaire de René Ricarrère sur le site web du collectif
:  
http://www.lgv-orthez-oui.com/












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8 juin 2009 1 08 /06 /juin /2009 14:32
Il fallait oser.  Ils l'ont fait ! Pari gagné pour Orthez Hand-ball club, l'office du commerce et de l'artisanat,  et la mairie.

500 tonnes de sable avaient été déversées sur la place d'Armes par les services techniques de la ville pour accueillir, en ce samedi, une journée de sport (tournoi de sandball), de fête (buvette et animation) et de jeux pour les enfants (structures gonflables).

Les météos, journaux et radios avaient annoncé une journée de pluie. Par miracle,  c'est un beau soleil,  sous un ciel bleu,  qui a accompagné cette originale manifestation qui était une grande première. L'an prochain c'est certain, on retrouvera Orthez-plage. Peut-être sur deux jours. Le samedi et le dimanche.

Les 500 tonnes de sable sont destinées aux sevices techniques de la ville pour des travaux. L'idée de les faire transiter par la place d'Armes a permis d'offrir, en plein centre ville, une belle journée d'animations.



Le tournoi principal de sandball a été remporté par Lescar

Le tournoi secondaire par les Bizuts d'Orthez

Le tournoi jeunes (moins de 15 ans) par les Affolés d'Orthez.



La remise des prix effectuée par Bernard Molères, maire d'Orthez et vice-président du conseil général, Xavier Klein, adjoint au maire, chargé du commerce et de l'artisanat, Emmanuel Hanon, premier adjoint au maire, accompagnés de    Florence,  miss Orthez 2009.

Par la suite,, Eric de Morais, président de l'Office de commerce, et Thierry Manescau, directeur du centre Leclerc, sont venus se joindre à eux pour récompenser les lauréats, en présence des dirigeants du Hand-ball club et des sponsors.

















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4 juin 2009 4 04 /06 /juin /2009 22:35

Dans le cadre de l'Année Calvin, le Musée Jeanne d'Albret d'Orthez et le Centre d'Etude du Protestantisme Béarnais de Pau ont le plaisir de vous inviter à la conférence :

Le paradis à travers trois calvinistes : Palisssy, de Serres, du Bartas


par Michel Rodes, professeur honoraire agrégé de géographie

le vendredi 5 juin à la Mairie d'Orthez à 20h30

Bernard Palissy
(1539-1619) fut tour à tour potier, émailleur, peintre, verrier, écrivain et savant français. Il appartient à l'Ecole Française de la Renaissance.
Olivier de Serres (1510-1590) est un autoditacte qui fut l'un des premiers à étudier de manière scientifique les techniques agricoles et à en rechercher l'amélioration de manière expérimentale. De ce point de vue, on peut le considérer comme le père de l'agronomie.
Guillaume du Bartas (1544-1590), seigneur de Saluste, originaire de Auch, est un écrivain et poète proche de Jeanne d'Albret qui connut une grande renommée chez les lecteurs du XVIIe siècle.

Lire également "la nuit du musée" en cliquant  ICI


Musée Jeanne d'Albret
37 rue Bourg-Vieux
64300 Orthez
05 59 69 14 03
09 64 09 17 80
museejeannedalbret@orange.fr
www.museejeannedalbret.com
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4 juin 2009 4 04 /06 /juin /2009 09:39

Nous n'irons pas jusqu'à dire que ce sera une réunion historique pour le Béarn des Gaves. Mais ont peut , raisonnablement, annoncer que l'assemblée générale de l'Office de tourisme, fixée au 18 juin, sera importante. Elle marquera un tournant, plus exactement un nouveau départ.

Après la période d'organisation et de lancement, voici venu la période dite de développement qui va consister à travailler pour faire du Béarn des gaves une véritable destination touristique. Pour mener à bien cette importante mission, une nouvelle directrice, Cécile Bergez-Casalou a été recrutée et a pris ses fonctions le 1° avril dernier. Elle succède à France Banuls qui, son contrat terminé, a souhaité partir sous d'autres cieux fidèle à ce qu'elle avait dit dès le début.

Il est important que tous ceux qui s'intéressent au tourisme participent nombreux à cette assemblée générale. Elle aura lieu le jeudi 18 juin, à 18 heures, salle nord (pas besoin d'amener la boussole, ce sera marqué sur la porte) de la mairie de Sauveterre-de-Béarn
.
Voici, ci dessous un petit retour en image sur la présentation, il y a deux mois, de Cécile Bergez-Casalou, à la presse (à Orthez) et au conseil d'administration de l'Office de Tourisme (à Salies-de-Béarn)


Cécile Bergez-Casalou, entourée de Daniel Campet, président de l'Office de tourisme, et de Gaston Faurie, président du syndicat mixte du Béarn des gaves, lors de la présentation  à la presse, à la maison Jeanne d'Albret d'Orthez

De gauche à droite, Daniel Boulin, trésorier de l'OT, Daniel Campet, président de l'OT, Cécile Bergez-Casalou, directrice, et les quatre présidents de communautés de communes, Gaston Faurie (Navarrenx), Michel Labourdette (Puyoo), Alain Mulard (Salies-de-Béarn), Jean Labour (Sauveterre-de-Béarn)


Des paroles de bienvenues... et un beau bouquet, suivi d'un vin d'honneur,  pour accueillir la nouvelle directrice dans la salle de la Rotonde de l'ancien Casino de Salies


Le projet
Lors de sa rencontre avec les journalistes, Cécile Bergez-Casalou avait décliné les principaux points du projet de l'Office de tourisme pour le Béarn des gaves :

-Entretenir des relations suivies avec tous les acteurs économiques (socio professionnels, associations) et les élus du territoire.
-Etre à l'écoute des besoins de la population locale.
-Mettre en place des indicateurs de suivi et d'analyse de l'activité.
-Alimenter la réflexion sur le développement de l'économie touristique.
-Conseiller techniquement les collectivités dans leurs projets. d'aménagement et de développement.
-Proposer et mettre en oeuvre la stratégie de communication et de promotion du territoire.
-Proposer et mettre en oeuvre la stratégie de commercialisation.
-Participer à l'animation du territoire.

Premier contact avec les hébergeurs

Une première réunion de travail a eu lieu avec les hébergeurs, le mardi 02 juin, chez Rey à Araujuzon. Ils étaient une quinzaine à participer.
Cécile Bergez-Casalou présenta une proposition d'enquête clientèle,  dans le cadre d'un partenariat entre l'OT et le hébergeurs, afin de mieux déterminer les attentes de nos touristes.  David Guilbot responsable des actions commerciales donna toutes les informations souhaitées sur les divers niveaux de collaboration mis en oeuvre entre OT et hébergeurs.

Il y eut  un tour de table de libre discussion qui permit d'éclaicir certains points et mit  en exergue les attentes des uns et des autres, avec des analyses différentes selon certains secteurs géographiques. Mais plus personne ne remet en cause la fusion des 4 OT.  Tout le monde a conscience que l'union fait la force, sans perdre de vue que c'est dans le cadre d'une coopération plus étroite, d'un élargissement de l'offre, d'une répartition des retombées économiques la plus équitable possible, et aussi et surtout avec une meilleure circulation de l'information,  que l'on gagnera en efficacité.

Le maire d'Araujuzon, Jean-Claude Larco (il fait également partie du syndicat mixte), qui a suivi, et même participé, avec un réel plaisir aux discussions,  a pu constater que les attentes étaient très fortes. En accueillant ses hôtes il affirma "qu'avec Cécile il y aurait des relations proches et professionnelles avec des positions et des objectifs clairement définis".
On en a eu la preuve concrète tout au long de la réunion.

Pour tous ceux qui n'ont pas pu ou n'ont pas voulu être présents à Araujuzon, une nouvelle réunion aura lieu le mercredi 10 juin,  à 15 heures, chez Yves Larrouture,  à l'Auberge du Relais de Bérenx. Présence recommandée et même vivement souhaitée. Que l'on soit adhérent ou pas de l'Office de Tourisme.

J.S.

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25 mai 2009 1 25 /05 /mai /2009 13:18


Lorsque Jésus Cifuentes et son groupe des Celtas Cortos entrèrent en scène, c'était déjà la folle ambiance sous le chapiteau des Transhumances musicales de Laàs.

Les Landa's béarnais d'Orthez avaient superbement chauffé la salle. Ils ont fait un numéro scénique et un récital musical de grande envolée, emportant dans leur sillage les 2000 spectateurs qui ont bougé, sauté, applaudi... et dansé sur les rythmes endiablés  de ce groupe festif, porte drapeau de la créativité musicale  du pays d'Orthez/

Ce fut un grand moment des Transhumances musicales 2009 !







!































































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24 mai 2009 7 24 /05 /mai /2009 12:15

Après Mauléon et Araujuzon, une nouvelle réunion publique du collectif LGV-ORTHEZ-OUI aura lieu le vendredi 5 juin, à 19 heures, salle Pierre Seillant à Orthez.

Tous ceux qui veulent qu'Orthez ne soit pas oublié dans le tracé de la future ligne LGV (décision avant la fin de l'été) sont invités à participer à cette réunion au cours de laquelle il sera fait le point sur l'évolution du dossier.

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Présentation

  • : Ce pays des gaves où il fait si bon vivre
  • : Au coeur des Pyrénées-Atlantiques, entre montagne et mer, le long des belles rivières pyrénéennes que sont les gaves, ce coin du Béarn et du Pays basque au riche patrimoine (6 cités médiévales et les vignobles des appelations Jurançon et Béarn, dans un rayon de 20 km) est un petit paradis que nous vous invitons à découvrir ou à redécouvrir
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