Les années Casa
Au début des années 2000, sous l'impulsion de Jean-Pierre Casamayou, la saumonade du 14 juillet a étendu son audience et s'est hissée au rang d'évènement incontournable de l'été en Béarn et Soule.
L'édition 2004 a été supervisée par un jury de haut vol confirmant l'intérêt qui était porté à cet évènement. Faisant jouer ses relations, J.P. Casamayou avait fait se déplacer trois cuisiniers de renom : Yves Camdeborde, petit-fils de Navarrenx, chef de file de la Bistronomie, qui fait une belle carrière à Paris ; le triple étoilé Stéphane Carrade qui allait devenir le chef du Grand Hôtel de Bordeaux ; le talentueux Pierre Chilo de Chez Chilo, à Barcus, qu'on ne présente plus. Egalement notre ami Jacques Ballarin, grand reporter, chroniqueur gastronomique à Sud-Ouest et auteur de plusieurs ouvrages.
Nous avons retrouvé le reportage photo.
C'était il y a 20 ans, déjà !
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Le jury du concours de la plus belle décoration de tables
Navarrenx capitale du saumon et haut lieu de passage des pèlerins en route vers Saint-Jacques de Compostelle
Le rituel des intronisations dans la confrérie du saumon
Jean-Pierre Casamayou accueillant François Baju, grand reporter au journal Sud-Ouest, et Didier Couture, patron de l'Hôtel restautant La Reine Jeanne à Orthez
Venu de la Gironde, Francis Magenties, conseiller régional d'Aquitaine et conseiller général de Lesparre-Médoc (au centre de la photo) heureux de retrouver ses amis de Navarenx, Jean Laplace et Jean Sarsiat
Le chantier débute en octobre
En décembre 2022 nous présentions dans ces colonnes le projet de transformation, en 17 logements locatifs, tiers-lieu et espaces communs, des friches de la Minoterie Masseys à Navarrenx, porté par la SCI Bailko :
https://www.paysdesgaves.com/2022/12/masseys.html
Même si on en a peu parlé ces derniers mois, le projet fait son chemin. Nous apprenons par Anna Chavepayre, architecte du cabinet d'architecture et paysage "Encore", impliquée dans cet important dossier valorisant pour Navarrenx et le Béarn des gaves, qu'une consultation des entreprises (appel d'offre) est lancé.
Le dossier MASSEYS est sur la bonne voie.
Début du chantier en octobre.
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Description du projet :
Transformer et faire revivre la friche de la Minoterie, site atypique et historique, est le défi relevé par l’équipe porteuse de ce projet qui propose de l’habitat social participatif avec différentes typologies de logements, un espace restaurant et terrasse en façade du silo, un tiers-lieu, dans le bâtiment principal Minoterie, des espaces communs et jardins partagés
https://lecoleduterrain.fr/projet/menager-le-terrain/ :
"Delphine Saint-Quentin et son compagnon Pierre Meauzé déjà porteurs d'un éco-lieu à Bardos, souhaitent transformer et faire revivre ce site atypique et historique, une ancienne minoterie du XIXe siècle. Ils sont accompagnés par le collectif Encore qui assure la réhabilitation du lieu.
Il s'agit d'une initiative privée qui contribue à apporter une réponse aux besoins en logements sociaux là où la puissance publique peine à y consacrer des moyens. Un cas où le privé supporte les coûts et les risques liés à l’opération. Le couple, via la SCI BAILKO, passe par l'intermédiation sociale pour financer la réhabilitation du bâtiment en logements sociaux. Toutefois, ces aides ne peuvent être mobilisées que pour les surfaces habitables et ne peuvent pas financer les espaces communs (buanderie, salle commune, …) attenants aux logements. Comment alors sortir des cases normatives du logement locatif social et de son système de financement ? Pour répondre à cette question, le projet est accompagné dans le cadre du programme « Engagés pour la qualité du logement de demain », une démarche portée par le ministère chargé de la Ville et du Logement et le ministère de la Culture."
Exposition ouverte jusqu'au 15 juillet
L'artiste peintre Richard Brinton, qui est le plus béarnais des britanniques, a eu la bonne idée de nous inciter à aller visiter le nouvel espace artistique de la maison Hargues, à Salies-de-Béarn, qui accueillait jeudi midi, sa deuxième réception inaugurale.
Une sélection d'artistes originaires du Royaume-Uni, d'Allemagne, et de Russie (voir la présentation ci-dessous), a accroché ses oeuvres sous les poutres patinées de la vieille grange dont une inscription rappelle qu'elle date de 1722. Ce bel édifice remarquablement restauré et mis en valeur s'étire en longueur et en hauteur, et bénéficie d'une luminosité et d'éclairages qui mettent en valeur les toiles et objets exposés.
Ce bâtiment est accolé à une belle maison de maître, dans un écrin de verdure. C'est le domaine Hargues, sur la route d'Orthez. Une belle allée bordée de platanes y conduit. C'est un coin de rêve dont les propriétaires, un couple de passionnés d'art, Véra Bibinova et Yuriy Kalinovskiy, a quitté son pays, la Russie, pour s'y installer.
Véra nous avoue qu'elle a eu un coup de coeur pour le Béarn, en 2007, à l'occasion d'un séminaire auquel elle participait au centre culturel franco-allemand du château d'Orion. Sept ans plus tard c'était l'achat de la maison Hargues et les deux ressortissants russes devenaient salisiens et béarnais. D'importants travaux ont été entrepris avec infiniment de goût, et la grange accueille désormais un espace artistique ouvert au public pour des expositions ou des concerts.
Véra Bibinova est l'ancienne rédactrice en chef du magazine d'art NOMI, à Saint Pétersbourg, dont son mari Yuriy était le propriétaire. Elle est également auteur de deux livres, l'un sur la musique et les mécènes, l'autre sur l'histoire de l'émigration artistique russe.
L'espace culturel de la maison Hargues est situé au quartier Lavie, 2485 route d'Orthez, à Salies-de-Béarn. Face à la borne du "Km 18" s'engager sur l'allée de platanes qui mène à flanc de colline. Prendre rendez-vous en s'adressant à Véra Bibinova, téléphone 06 21 99 35 56, avec WhatsApp de préférence.
L'exposition (entrée gratuite) est ouverte jusqu'au 15 juillet.
J.S.
Présentation des 4 artistes qui exposent leurs oeuvres
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Beau spectacle d'Aleksandra Efimova
De père russe et de mère ukrainienne, Aleksandra Efimova, après des études à l'académie de danse de Saint-Pétersbourg et au théâtre de Moscou, est, depuis 2 ans, à l'école de danse classique de Pau.
A l'occasion du vernissage de l'expo elle a offert une remarquable prestation dans un mélange d'art de combat et de danse. Elle a été très applaudie.
Enorme succès
Devant la barraque reconstituée à l'identique sur l'emplacement de ce que fut l'ilot G, tout au fond du sinistre camp de Gurs, la 7ème édition des Echappées Musicales a accueilli le Trio pour la Paix composé d'Iryth Gabriely (israélienne), Thomas Waechtr (allemand) et Abuseyf Kimik (turc). Trois cultures, trois religions différentes (juive, chrétienne, musulmane) "ce qui prouve que la musique peut être fédératrice et peut rassembler au-delà des différences et nous donner un message de paix et de tolérance" ainsi que le rappela Mélina Burlaud au moment de la présentation du spectacle. La pianiste et historienne paloise indiqua également qu'elle avait découvert ce talentueux trio, il y a deux ans, lors d'un concert commun en Allemagne, à Darmstadt, à l'invitation de Margit Sachse qui organise des manifestations autour de la mémoire.
En ce dimanche 30 juin, premier tour des législatives, l'actualité nationale était très particulière. "La musique, à l'évidence, a une valeur à la fois pacifique et humaniste et je crois que ces termes là, dans une journée journée comme aujourd'hui, prennent toute leur signification" souligna l'historien Claude Laharie avant que débute le spectacle, sous de forts applaudissements.
Le public s'était déplacé très nombreux, il fallut au dernier moment rajouter des bancs et des chaises.
Les trois artistes, en étroite communion avec l'assistance, offrirent un spectacle que l'on n'est pas prêt d'oublier. Chacun avec sa culture, ses musiques et chants traditionnels, Iryth, Thomas et Abuseyf, additionnèrent leurs talents de manière entrainante, avec des instants de grande émotion, des moments d'allégresse et même quelques pas de danse. C'était très beau !
J.S.
Le camp de Gurs était un lieu de souffrance mais aussi un lieu de vie. Sur ce site résonnait la musique interprétée par des professionnels d'un très haut niveau artistique.
"Depuis la forêt du silence a englouti les mélodies de Gurs".
Les "Echappées Musicales" lancées en 2017 à l'initiative de Mélina Burlaud, sont des concerts exceptionnels destinés à rappeler ces moments d'évasion qui aidèrent les personnes internées, portées par la musique, à oublier un instant la misère, la peur et la faim, la fatigue et la maladie.
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La force de l'art au-delà des barbelés
www.visitgurs.eu, première Webapp de visite du camp à travers le vecteur de l'art
Accompagnée de la soprano de l’Opéra de Toulouse, Anaïs Constans, la pianiste Mélina Burlaud revient au château d'Orion pour un nouveau concert , "Voix de femmes dans les camps", qui est très attendu.
Ce sera vendredi 28 juin à 19 h 30
Une voix exceptionnelle à Orion !
Anaïs Constans, soprano soliste qu'on peut entendre dans les plus beaux rôles (Mozart, Puccini, Rossini...) et sur les plus grandes scènes dont celle de l'Opéra de Toulouse, accompagnée au piano par Mélina Burlaud, nous propose un concert rare et précieux, intitulé “Voix de femmes dans les camps”. Issu du travail de recherche de Mélina, ce concert s'appuiera, notamment, sur les musiques pour voix composées dans le Camp de Gurs
"Mémoire musicale de Gurs", la pianiste franco-allemande Mélina Burlaud travaille depuis plusieurs années à retrouver, transcrire, et interpréter les musiques écrites pendant la guerre dans le Camp de Gurs.
Son travail qu’elle a déjà fait entendre à Gurs même, s’enrichit chaque année de nouvelles découvertes. Toutes ces pièces sont d’une émotion et d’une profondeur qui nous troublent, mais aussi d’un très haut niveau musical.
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Pour bien préparer cette rencontre du 28 juin, l'association Rencontre d'Orion demande de bien vouloir réserver en envoyant un message à l’adresse mail suivante: rencontre.orion@gmail.com ou bien en téléphonant au numéro : 06 40 48 26 13
Tarif plein 20€
Tarif Adhérent 15€
Tarif étudiant et demandeur d´emploi 10€
Au château d'Orion le vendredi 28 juin 2024 à 19 h 30
Trois musiciens, une juive, un chrétien et un musulman, animeront le concert des Echappées musicales 2024 au camp de Gurs, le dimanche 30 juin, à 17h30, dans la barraque reconstituée.
Il s'agit d'un évènement artistique riche en symbole, dédié à la musique classique et traditionnelle, avec un trio pour la paix qui sera composé de :
Ce concert exceptionnel est destiné à rappeler l’internement des Juifs étrangers au camp de Gurs et la déportation de 4 000 d’entre eux en 1942-1943 vers Drancy et les camps d’extermination nazis.
Les Echappées musicales de Gurs ne sont pas une commémoration mais un concert artistique, dans l’esprit de ceux qui ont déjà été présentés au cours des années précédentes.
Cette édition des Echappées musicales est organisée pour la 7e fois par l'Amicale du Camp de Gurs, avec la participation de l'institut Heinrich Mann, en la mémoire des dizaine de milliers d'internés qui y souffrirent, parmi lesquels des artistes et des musiciens qui, en dépit des conditions de vie inhumaines, eurent la force et le courage d'organiser des spectacles.
Par ailleurs, ce concert du 30 juin, s’inscrit dans le cadre du projet international de mise en valeur du camp, visant à faire de Gurs un site européen de mémoire et de conscience.
Entrée libre. Chacun pourra, s'il le veut, glisser une participation selon son coeur et ses possibilités.
La barraque reconstituée accueille les Echappées Musicales
C'est devant la stèle qui commémore la mémoire de Pierre Cazemajor, au quartier Hoquy, à Chéraute (près de Mauléon), qu'une cérémonie du souvenir aura lieu le mardi 18 juin, à 10 heures.
Ce rendez-vous est organisé par l'Union Nationale des retraités et personnels de la gendarmerie du 64, que préside le Salisien Fernand Lamarche, ancien maréchal des logis de la Compagnie de gendarmerie d'Orthez.
Il y a 80 ans, Pierre Cazemajor, chef de la brigade de gendarmerie de Navarrenx, qui était engagé dans un réseau de la résistance, avait été arrêté par les soldats allemands, torturé et assassiné, puis abandonné sur le bord de la route, à Hoquy. A cet endroit, sur le bas côté d'un virage en épingle à cheveux, un monument entretenu par le Souvenir Français témoigne de ce tragique évènement qui a eu lieu le 14 août 1944. Le 80ème anniversaire, le 14 août prochain, sera marqué par une grande cérémonie qui est en préparation. Elle aura lieu à Navarrenx, devant la caserne de gendarmerie où une plaque rendant hommage à Pierre Casamajor, mort pour la France, sera inaugurée.
Rappelons qu'il y a 10 ans, dans le cadre du 70ème anniversaire de la Libération, un rassemblement en l'honneur de Pierre Casamajor avait été organisée au quartier Hoquy puis à Chéraute devant le monument aux morts où, le colonel Henri Cestari, président du comité d'Orthez de la société des membres de la Légion d'honneur, avait retracé la carrière de Pierre Casemajor et rendu un vibrant hommage à son héroïsme. Nous avons retrouvé dans nos archives le compte rendu : https://www.paysdesgaves.com/article-gendarmerie-124427249.html
Demandez le programme !
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Samedi 25 mai, journée des familles
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Samedi 25 mai, fête du jeu
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Samedi 1er Juin, matinée citoyenne
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Samedi 1 et dimanche 2 juin, salon des thérapies naturelles
Emile Tardan nous a quittés dans sa 83ème année après un long combat contre le cancer qu'il affronta avec courage.
Très attaché à Navarrenx où il était né en 1941, passionné de pêche et de chasse, engagé politiquement, il était revenu, à l'heure de la retraite, dans sa maison familiale du bout de la rue St Germain.
Après de brillantes études au lycée Louis Barthou puis à la faculté de droit de Pau, il exerça la profession d'attaché principal d'administration à la direction administrative de la cité universitaire de Tarbes et termina sa carrière au poste de directeur du logement et de la restauration. Il était chevalier des palmes académiques.
Dans le sillage de son père Marcel Tardan qui était un réputé pêcheur de saumon à la grande époque des Lafargue, Miremont, Pourrut etc. , Emile ("Mimile") se lança lui aussi dans la pratique de la pêche sportive. Partageant cette passion avec notamment ses amis Georges Maisonnave et Jean Prat-Hauret, il mena ces dernières années des combats pour défendre la pêche traditionnelle (la pêche pour tous) et faire bouger les règlementations, apportant sa pierre à la mouvance qui allait devenir le Collectif D936 ("La route du saumon, la voix des pêcheurs") mené par Fabrice Derumaux.
Egalement engagé dans la chasse il avait occupé les fonctions de trésorier de l'ACCA de Navarrenx.
Son implication politique l'avait amené, en 1978, à créer avec son père, la section du Parti Socialiste de Navarrenx. Il participa notamment aux campagnes électorales des cantonales puis départementales aux côtés de Jean-Pierre Barthe, de Nadine Barthe, et était conseiller municipal de Navarrenx depuis 2020, apportant ses compétences dans les domaines de la vie associative et la protection de la nature.
Les obsèques civiles d'Emile Tardan auront lieu vendredi 10 mai, à 15 heures au cimetière de Navarrenx.
J.S.
Accompagné de Georges Maisonnave et de Jean-Prat-Hauret, Emile Tardan en vive discussion avec Jacques Gjini qui était le président de l'AAPPMA du gave d'Oloron, et André Dartau, présidente de la Fédération du 64