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La fine fleur de l'élevage du Béarn des gaves

L'exposition  d'une sélection des meilleurs  produits provenant des réputés élevages élevage de Blondes d'Aquitaine  a été une des grandes attraction de la foire 2023.

Pour agrémenter cet évènement qui a intéressé un très nombreux public, 3 miss ont été élues par un jury de professionnels.

Dans la catégorie des génisses, c'est Topaze de l'élevage d'Aurélie Bracot, GAEC Elhar, de Moncayolle, qui a été proclamée championne du Béarn.

Le titre de plus belle génisse destinée à la boucherie a été remporté par Tartine de l'élevage de Mathieu Camps à Bugnein.

Enfin la médaille de championne des vaches grasses a été attribuée à un fleuron de l'élevage de l'EARL de las Ortes (Gregory Milhet, de La Bastide Villefranche).

Journée de samedi

Concours de génisses

Il y avait 7 sections dont voici les vainqueurs pour chacune d'elle :

Tresjolie, EARL Ticoulet, Vielleségure

Taiga, élevage de Julian Bracot, Vielleségure

Topaze, GAEC Ekhar d'Aurélie Bracot, Moncayolle

Saga, GAEC Elkhar d'Aurélie Bracot, Moncayolle

Simka, EARL Lamarque (Camguilhem), Sallespisse

Savante, GAEC Basta, Arzacq

Raiponce, GAEC Camps (Mathieu Camps), Bugnein

Journée de dimanche

Concours/vente de vaches grasses

Il y avait au total 34 animaux. De beaux spécimens pesant entre 60 répartis en 4 sections dont les vainqueurs :

EARL de las Ortes, de Grégory Milhet, La Bastide Villefranche

Martine Gauyacq, Verdets

EARL Péricou, Lasseube

EARL Lacabette, de Sylvain Daugène, Arzacq 

Après le concours, une vente a été ouverte pour les 34 vaches présentées qui accusent un poids situé entre 600 et 900 kg. On notera que deux d'entre elles seront débitées sur les étals de deux boucheries du Béarn des gaves, avec la marque de l sélection au concours de la foire de Navarrenx.

La charcuterie Casamayou, de Navarrenx, a acheté une magnifique blonde provenant de l'élevage de Julian Bracot

La charcuterie Ihidoy, de Sauveterre-de-Béarn, est repartie un superbe spécimen de l'élevage de Sébastien Lacampagne. 

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Topaze, de l'élevage d'Aurélie Bracot, championne du Béarn 2023

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Dimanche 29 janvier 2023, organisé par l'association Préchacq En Daban. A 17 heures.

Devant le portail du garage de Daniel N'Haux , il y a de         l'électricité dans l'air...

Daniel N'Haux lève un coin de son béret pour se gratter la tête. Un geste qui traduit son inquiétude. En effet, les années passent et un pylône EDF, en béton,  est toujours planté devant l'entrée du garage de sa maison familiale à Bugnein.  Il suffirait qu'on le pousse de 50 centimètres sur la droite pour que l'accès soit entièrement libre.
 

Au tout début des années 2000 Daniel N'Haux avait refait l'atelier de ferronnerie et mécanique de son grand-père Jules N'Haux, pour le transformer en garage. Il fit élargir l'entrée pour garer plus facilement sa voiture en marche arrière, et pouvoir, ensuite, sortir avec visibilité car le bâtiment est riverain de la départementale qui longe le bourg de Bugnein.
"Avant les travaux, un agent de l'antenne EDF d'Orthez était venu constater, il avait informé sa direction de Bayonne qui donna la promesse que ce piquet serait déplacé à condition que j'obtienne le permis de construire" rappelle Daniel N'Haux. Permis dûment signé le bâtiment fut rénové. Mais entre-temps son interlocuteur d'Orthez est parti à la retraite. Et, chez EDF l'accord qui était verbal s'est "transformé en refus, sans même venir voir". Daniel N'Haux est en colère, lui qui pensait "qu'ici en Béarn et Pays basque la parole donnée valait tous les écrits du monde". Il constate "qu'il y a, hélas, des valeurs qui se perdent". Et d'argumenter : "Ce piquet gêne l'accès, de plus il est du genre à s'effriter comme du verre en cas de choc. Et les cinq fils électriques qu'il porte sont à l'air libre, c'est un réel danger au-dessus de ma tête ! Pylône et fils sont très vieux, ils datent d'une autre époque".

Daniel N'Haux se sentirait en sécurité "si déjà on protégeait les fils dans des câbles torsadés comme c'est le cas un peu plus loin dans la rue". Arrivé à l'âge de la retraite, il dispose désormais du temps nécessaire pour alerter et surtout expliquer. Il espère être entendu pour que ce problème se règle en bonne intelligence.
Jean Sarsiat

Journal Sud-Ouest du 9 décembre 2022 : https://www.sudouest.fr/pyrenees-atlantiques/bugnein/bearn-un-pylone-en-beton-le-gene-depuis-des-annees-13297918.php?fbclid=IwAR33VnckLt7Fa775CawEL9X6LD7Q6pRFKRUA0J84BnRHWrFHzjI6dB7zsnI

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La créativité et le savoir-faire de l'artisanat traditionnel, étaient à l'honneur, durant les "deux journées européennes du patrimoine", au château de Méritein qui abrite la manufacture Georges Store. 

L'imposante bâtisse, entourée d'un parc de 4 hectares, a été aménagée en ateliers pour accueillir une trentaine de salariés qui travaillent, avec leurs mains expertes, des matériaux bruts  pour leur donner formes et couleurs et les transformer en objets de décorations et d'aménagements d'intérieurs de maisons.

Créée par Mylène Niedzialkowski, dans un local de la rue du Temple à Sauveterre-de-Béarn, devenu vite trop exigu, l'activité s'est installée depuis deux ans dans le château de Méritein ou elle a investi tous les étages, dans des espaces et un environnement propices à la création.

Durant les deux journées du patrimoine (17 et 18 septembre), les visiteurs venus de tout le Béarn ont été très nombreux à s'intéresser à Georges Store. Deux groupes, sans discontinuité, l'un conduit par Dalila et l'autre par Guillaume, ont parcouru les étages pour découvrir les différentes étapes de fabrication purement artisanale, et la gamme des réalisations. En particulier le produit phare de la maison : les luminaires/suspensions dont les pétales sont entièrement faits à la main à partir d'un arceau en laiton (ou en osier) sur lequel est tendu une toile à beurre peinte avec un mélange de pigments naturels.

Outre la manufacture, Georges Store possède un magasin/showroom à Paris (quartier Saint-Germain) et un autre à Bayonne.

Le succès de cette entreprise est dû au génie créatif de la chef d'entreprise Mylène Niedzialkowski. "Tous les matins elle se lève avec une idée" glisse Dalila qui dirige les ateliers de la manufacture. "Elle créé comme elle respire". Elle amène les idées, ensuite les ateliers du château de Méritein, tel une ruche, se mettent en action pour fabriquer.

J.S.

https://www.georgesstore.fr/